mercredi 9 mars 2016, par
Le XIXème siècle est dit être l’ère des révolutions, notamment grâce à la révolution industrielle, naissant tout d’abord en Grande-Bretagne, et à ses conséquences qui nous ont permis nos conditions de vie actuelles. Aujourd’hui encore, la consommation s’amplifie, en accord avec le progrès mondial.
La révolution industrielle s’est déroulée durant le XIXème siècle, quelques temps après la Révolution française. Elle a apporté la croissance de l’industrialisation dans différents pays d’Europe et a enrichi le monde de progrès techniques.
L’invention des machines a permis la production des biens matériels en masse en utilisant différentes matières, notamment le charbon utilisé essentiellement pour les machines à vapeur. Le fer et le charbon étaient les deux matières premières ; comme on disait, c’était le « pain de l’industrie ». C’est ainsi que sont apparus les chemins de fer, une invention des plus précieuses au XIXème, facilitant le transport.
Un second élément naissant de l’industrie est l’évolution de la communication : le début du téléphone, la nouveauté de pouvoir se parler à distance. Le transport et la communication sont les progrès techniques qui ont le plus marqué cette révolution industrielle et n’auront pas fini de se perfectionner davantage avec le temps.
Puis le tissage est arrivé dans les productions textiles ; on pouvait produire en quantité grâce aux machines et c’est ainsi que sont survenus les grands magasins. Bien que les machines fussent plus efficaces que les artisans, ceux-ci se retrouvèrent rapidement sans travail et le problème du chômage survint.
Depuis l’industrialisation, l’économie européenne a crû et divisé davantage les citoyens des pays. Les effets de la révolution industrielle ont permis aux états de vendre leurs biens à d’autres nations et de s’enrichir de ces ventes par les actions des commerçants mercantilistes, qui amassaient les métaux précieux, puis les exportaient et pratiquaient le commerce dans les pays puissants financièrement. La consommation a davantage augmenté par les productions en masse du pays même et celles des nations voisines. L’Europe de l’ouest s’est unifiée par des sociétés semblables, particulièrement entre la France et l’Allemagne de l’Ouest et entre les Pays-Bas et l’Italie. Ainsi, l’Europe s’est créé une place écrasante dans le monde par son accumulation de matériaux précieux et donc de sa richesse.
Mais l’économie calculée par le salaire des habitants aurait été loin d’être aussi lumineuse si on n’avait pas seulement pris en compte le revenu des patrons et chefs d’entreprises bourgeois libéraux. Par l’invention des machines qui effectuaient le travail des ouvriers, le chômage est intervenu en Europe. C’est pourquoi le socialisme s’est créé en réclamant plus d’égalité entre les salaires des habitants de la nation, que ce fût des bourgeois ou des prolétaires.
Au XIXème siècle, l’industrie a réclamé de nombreux ouvriers, aussi bien des femmes et des enfants que des hommes, afin que tous lui servent de main d’œuvre et que la production des biens s’amplifie. Cependant, cette situation permettait aux plus pauvres, les prolétaires, de travailler, bien que les conditions de travail fussent appropriées à la pensée des bourgeois libéraux qui ne voyaient que leur récompense personnelle dans cette affaire et ne faisaient pas attention à la condition de travail des ouvriers.
Avec l’augmentation de la consommation, la condition ouvrière s‘est dégradée, devenant rapidement la « misère ouvrière » ; les heures de travail n’en finissaient plus, les ouvriers étaient sous-payés, ils risquaient de nombreux accidents et le chômage à tout moment. De plus, les patrons préféraient les enfants, car ils coûtaient moins cher et leur agilité leur permettait une efficacité avantageuse dans les galeries ou avec les métiers à tisser sous lesquels ils parvenaient à se glisser et à les réparer.
Plus tard, à partir de la moitié du XIXème, après avoir tenté plusieurs grèves et manifestations sans succès auxquelles les autorités ont répondu par l’emprisonnement et la répression, la condition de travail des ouvriers s’améliora par la création des syndicats qui aura surtout diminué les heures de travail et augmenté les salaires des prolétaires. Aussi, de nouvelles lois furent instaurées concernant les enfants, pour qui le travail fut limité et l’âge de travail fixé à huit ans.
Le XIXème siècle a opposé les prolétaires et les bourgeois ; le prolétariat regroupait la plus grande partie du peuple français, la classe sociale la plus basse, comme l’a été le Tiers-État. Au début de ce siècle, la bourgeoisie s’est imposée ; la Révolution française a désavantagé les aristocrates de l’Ancien Régime à qui revenaient les richesses des plus pauvres, ils ont dû trouver un autre moyen pour gagner de l’argent et se sont rapidement rangés du côté libéral.
Les bourgeois libéraux, devenus bientôt des entrepreneurs et des hommes d’affaires, souhaitaient êtres libres dans leur commerce pour amasser de l’argent de manière plutôt malhonnête, alors que les moins aisés socialistes restaient dans leurs problèmes financiers, sans trouver l’aide recherché. On distingue mieux les différences entre ces deux classes sociales, et c’est pourquoi il existait une rivalité entre elles, d’autant plus que la bourgeoisie possédait la classe ouvrière, sa main d’œuvre. Celle-ci s’était installée dans les villes, à proximité de leur lieu de travail, mais c’était aussi là que s’étaient établis les libéraux et que la révolution industrielle s’est le mieux épanouie.
La bourgeoisie donnait à ses inférieurs la pauvreté, la maladie, l’alcoolisme et la mendicité. Pour la bourgeoisie, le prolétariat était le risque du désordre, de la bêtise et de la destruction. A partir de 1850, les prolétaires socialistes auront commencé à manifester et faire la grève afin d’obtenir une certaine égalité entre les hommes et de prononcer une certaine accusation contre les bourgeois libéraux.
Le libéralisme était le courant de pensée le plus répandu durant la première partie du XIXème siècle ; la notion de libre-échange venait de la Révolution française qui s’opposait aux contraintes extérieures mais a entretenu les inégalités sociales. La révolution industrielle n’a fait que renforcer cette façon de faire ; les patrons des entreprises règlementaient eux-mêmes leur affaire et s’en mettaient plein les poches en exploitant les ouvriers. Ainsi, les libéraux pensaient améliorer l’économie du pays et contribuer à son enrichissement, comme l’expliquait le philosophe Adam Smith.
Durant la seconde moitié du XIXème siècle, le socialisme fut adopté par les esprits des hommes en tentant de rattraper les effets négatifs du libéralisme. C’est après les conséquences de la révolution industrielle que les socialistes ont amélioré leurs conditions de vie et de travail en suivant les idées du philosophe Karl Marx. Ainsi, le début du XIXème siècle était encore une période de grandes différences sociales tandis qu’à la fin de ce siècle, l’équité entre la richesse des citoyens sera parvenue a commencer à se mettre en place.
Sources :
René Rémond, le XIXe siècle (1815-1914) : introduction à l’histoire de notre temps
Les Encyclopes, L’Histoire de la France : édition MILAN
C. Bégaud, E. Lafon et L. Pitti : 100 fiches : d’histoire du XIXe siècle, 3ème édition
Wikipédia
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