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En 1848, Nicolas 1er offre son aide au pouvoir autrichien en proie aux révoltés hongrois. Nicolas souhaite en effet libérer les chrétiens orthodoxes. Dès lors, le tsar endosse le rôle du « gendarme » de l’Europe, d’autant plus que l’Empire russe suscite de plus en plus de crainte chez les Européens.
Un nouveau conflit éclate avec l’Empire ottoman concernant les lieux saints : en effet, à qui revient le droit de contrôle sur les sanctuaires chrétiens ? A ce moment, la Russie commet une série d’actes maladroits qui conduira à une guerre.
La guerre de Crimée commence en 1853 vers Sébastopol, la terre sacrée. Elle cause environ 150 000 morts et se termine par une défaite pour les Russes, bien que la résistance ait été étouffée par des séries d’offensives. L’Empire ottoman représente en effet un soutien et une protection pour les Caucasiens musulmans, et donc la Crimée. Cet échec révèle le retard militaire de la Russie, ainsi que son économie fragile. Il devient alors urgent de réformer le pays.
Dès lors, l’Empire russe n’impressionne plus. Si depuis 1812 l’Europe le croyait invincible, c’en est fini. Sa conquête qui l’avait hissé au rang des grandes puissances en Europe ne sert plus son prestige. En outre, Nicolas 1er meurt en 1855, et le traité de Paris est signé un an plus tard. Léon Tolstoï romancera cette guerre dans Les récits de Sébastopol.