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Garde

De La garde consulaire à la garde impérial

Issue de la garde du Directoire et de celle du Corps législatif, la garde consulaire est organi­sée par le décret du 3 janvier 1800 (13 nivôse an VIII).

Bonaparte nomme à sa tête son futur beau-frère, Murat. Elle compte deux bataillons de grenadiers à pied à six compagnies, deux escadrons de grenadiers à cheval, une compagnie de chasseurs à pied et un escadron de chasseurs à cheval, soit 1 304 fantassins et 604 cavaliers, auxquels s’ajoutent les 110 artilleurs de la compagnie d’artille­rie à cheval.

« La garde des consuls sera recrutée parmi des hommes qui se se­ront distingués sur le champ de ba­taille », précise le décret d’organisation. Le 21 janvier 1804 seront créés deux corps de vélites de 800 hommes chacun à la suite, l’un de grenadiers à pied, l’autre de chasseurs à pied.

C’est le 10 mai 1804 que la garde consulaire prend le nom de « garde impériale ». Napoléon va s’en occuper avec un soin jaloux, lui donnant une importance inusitée, en fai­sant le noyau de son armée.

La garde consulaire constitue la base de la vieille garde, que renforceront une moyenne garde et une jeune garde, cette dernière réunissant plus de 30 régiments.

Le corps le plus célèbre est le régiment des grenadiers à pied de la vieille garde, porteurs du fameux bonnet à poils. In­fanterie et cavalerie sont composées de grenadiers et de chasseurs.

S’y ajoute­’ ront en 1806 des fusiliers grenadiers et des fusiliers chasseurs issus des vélites créés en 1804. A partir de 1809, les créations se multiplient : tirailleurs, vol­tigeurs et, dans la cavalerie, mamelouks, dragons, chevau-légers puis lanciers po­lonais.

L’artillerie à cheval prend une très grande extension et compte 190 piè­ces en 1813. Il y aura également des ba­taillons de marins, de sapeurs du génie, du train des équipages, de gendarmerie. De 9 798 hommes en 1804, la garde va atteindre 56 169 hommes en 1812.

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