Contraste fréquent dans notre histoire, jamais Paris n’aura brillé et ne se sera amusé comme en 1867, alors que s’amoncellent les nouvelles fâcheuses en politique extérieure, que la France a perdu l’hégémonie européenne et que le régime cherche dans le brouillard de nouvelles assises. A l’ouverture des Chambres, le 14 février 1867, Napoléon III a été à peine applaudi.
Il a voulu rassurer maladroitement : « L’unification de l’Allemagne ne saurait inquiéter un pays comme le nôtre... » Mais « la France doit s’organiser de manière à être invulnérable ». Thiers a dressé le bilan des dangers. A la recherche de concours nouveaux (Émile 011ivier), l’empereur s’est décidé, sous l’impulsion de Walewski, à des réformes libérales (19 janvier 1867), mais a fait machine arrière devant les protestations de Rouher et de l’impératrice. D’où, après les espoirs déçus, l’exaspération de tous les libéraux et néolibéraux. L’Exposition universelle, qui va voir l’Europe entière accourir à Paris, s’ouvre dans cette atmosphère chargée de menaces.
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