Bonaparte accorde une très grande importance à la cavalerie dans sa conception de la guerre. N’at-il pas écrit : « Une armée supérieure en cavalerie aura toujours l’avantage de bien couvrir ses mouvements, d’être toujours bien instruite des mouvements de son adversaire et de ne s’engager qu’autant qu’elle le voudra. Ses défaites seront de peu de conséquence et ses efforts seront décisifs » ?
Il distingue très nettement le rôle des divers éléments de cette arme : la cavalerie légère éclaire l’armée par ses reconnaissances sur les lignes ennemies ; elle est soutenue et protégée par la cavalerie de ligne ; quant à la cavalerie de réserve, dite aussi « grosse cavalerie », elle doit intervenir de façon décisive dans la bataille par le choc massif et brutal qu’elle produit sur l’ennemi. Le nombre des régiments est fixé à 80 par l’arrêté consulaire du 24 septembre 1803 (let vendémiaire an XIII). Ils se répartissent ainsi en 1804 34 régiments de cavalerie légère (10 de hussards et 24 de chasseurs à cheval), 30 régiments de cavalerie de ligne (dragons), 14 régiments de cavalerie de réserve (2 de carabiniers et 12 de cuirassiers), 2 régiments de la garde impériale (grenadiers à cheval et chasseurs). En 1807 sont créés les chevau-légers polonais qui deviendront lanciers.
Derniers commentaires
par ZIELINSKI Richard
par Kiyo
par Marc
par Marc
par Marc
par Marc
par vikings76
par Marie
par philou412
par Gueherec