Les Celtes constituent une civilisation protohistorique de peuples émigrants à travers toute l’Europe et en Asie. Les Celtes possédaient une culture riche qui sut s’épanouir pendant l’Âge du fer et développer un art tendant à l’abstraction dont la valeur est aujourd’hui reconnue. La culture celte survécut jusqu’au Moyen Âge en Irlande, avant de disparaître avec l’évangélisation de l’île par saint Patrick au Ve siècle. Les Celtes appartiennent à la famille des peuples Indo-européens.
Ne connaissant pas d’unité politique, les Celtes étaient une myriade de peuples possédant des lois, des coutumes et des rites différents. Ils sont surtout connus dans les textes antiques grecs et romains (en particulier grâce à César[1]) pour leur valeur guerrière, leur caractère emporté, leurs sempiternelles luttes intestines et pour les mystères de la mythologie celtique. Les Celtes ne constituèrent pas une civilisation sanguinaire et destructrice comme les auteurs anciens l’ont souvent écrit, bien qu’ils soient connus pour avoir pratiqué les sacrifices humains et pour avoir voué un culte aux têtes coupées, notamment chez Diodore de Sicile.
C’est probablement leur incapacité à s’unir et à fonder des entités politiques plus vastes que la cité ou la confédération de peuples qui les a perdus : il semble qu’à l’instar des Grecs archaïques, les Celtes aient eu horreur du centralisme et n’aient connu que des alliances temporaires, fondées sur le clientélisme (voir l’article « Gaulois »).
L’histoire des Celtes est marquée par une succession de conquêtes et de migrations (jusqu’au IIe siècle av. J.-C.) qui les menèrent jusqu’en Asie mineure.
Après une suite de revers militaires lors de la guerre des Gaules de -58 à -51, tous les peuples celtes se sont soumis aux Romains, hormis dans les îles britanniques et en Irlande.
Étymologie
On ne connaît pas le ou les noms par lequel les Celtes se désignaient eux-mêmes en tant que peuple, si tant est qu’ils le faisaient. Le mot « celte » nous est parvenu par les civilisations externes qui les ont côtoyés. Le principal témoignage provient de Jules César :
« Gallia est omnis divisa in partes tres, quarum unam incolunt Belgae, aliam Aquitani, tertiam ’qui ipsorum lingua Celtae, nostra Galli appellantur. »
Jules César dans son ouvrage De Bello Gallico
[…] qui se nomment dans leur propre langue Celtes et dans la nôtre Gaulois. […]
Le mot « celte » peut être un dérivé de différents mots :
* des mots indo-européens "« kel-kol »" qui signifie « colonisateur » ou « keleto » qui veut dire « rapide » en référence à leurs fréquents déplacements rapides à cheval ;
* plus tard, ces mots seraient devenus les mots grecs keltoï ou Galates (grec galatai) qui signifie « envahisseur » ;
* encore plus tard, galate est devenu galli en latin puis « Gaulois » en français.
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