lundi 2 novembre 2009, par
Louis Dominique Cartouche
Louis Dominique Bourguignon dit Cartouche, né en 1693 et mort le 28 novembre 1721, est un brigand puis chef de bande, de ces bandes des Cours des Miracles, taudis qui leur servait de repaire, qui sévissent à Paris au début du XVIIIe siècle.
Fils d’un marchand de vins du quartier de la Courtille à Paris, Cartouche, de son véritable nom Garthauzen (de son père d’origine allemande) commence quelque études dans un collège, d’où il se fait chasser. À l’âge de onze ans, à la suite d’une sévère réprimande de son père, qui ne plaisante pas sur l’honnêteté, Louis-Dominique quitte le domicile, et est recueilli par une bande de bohémiens, qui lui enseigne les tours de cartes, la bonne aventure et comment profiter de petits larcins. Ayant commencé très jeune, il devient vite célèbre à la tête de bandes en Normandie. Repéré, il exerce un temps le métier d’informateur pour le lieutenant de police d’Argenson, puis il part pour l’armée. Après avoir servi quelque temps, des soldats forment le noyau de sa nouvelle bande à son retour, il se met à la tête d’une troupe de bandits qui commettent quotidiennement des vols et des assassinats dans la capitale.
Voulant donner à sa bande une bonne organisation, il se fait élire chef après une remarquable harangue de ses troupes. Deux groupes criminels officient : l’un sous son autorité directe, le second sous les ordres de Gruthus du Châtelet. Ces bandes de "cartouchiens" rassemblent des individus d’horizons divers : on y trouve notamment un membre de la famille du premier valet de chambre du Régent. Redistribuant une partie du bénéfice de ses crimes à la population, Cartouche gagne vite une certaine estime populaire.
Un complice, voulant le donner, a été injurié devant les autres puis égorgé sur son ordre. Il échappe avec tant d’adresse à toutes les recherches, que l’on propose une récompense à ceux qui le mettront entre les mains de la justice.
Des auteurs se demandent, au vu de la qualité de certains de ses complices, si Cartouche n’avait pas été manipulé par le pouvoir. Voir Cartouche, le Brigand de la Régence de Gilles Henry. Ces bandes s’étaient rendues célèbres, parmi d’autres faits, pour les attaques des carrosses faisant le trajet de Versailles à Paris. Ce fut une des raisons de l’éclairage de cette route en 1777.
Il est trahi par un de ses complices, Gruthus, et arrêté à l’enseigne du Pistolet, un cabaret de Belleville, le 6 janvier 1721. Enfermé au Châtelet, puis à la Conciergerie, il ne parle pas pendant la question (extraordinaire), mais le jour du supplice, ne voyant pas arriver ses compagnons qui ont fait le serment de le libérer, il raconte, par dépit, ou par fureur, beaucoup de choses et livre beaucoup de monde. Des procès suivent ses déclarations jusqu’en 1723. Plus de 350 personnes ont été écrouées pour leurs liens avec le chef de bande. Il est jugé et roué vif en place de Grève à Paris le 28 novembre 1721. On a reproduit son histoire sous mille formes et on l’a plusieurs fois mis sur la scène. Nicolas Grandval publie en 1725 un poème intitulé Cartouche ou le Vice puni.
sources wikipedia
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