samedi 31 mars 2007, par
10 Janvier 1769 (Sarrelouis) - 7 Décembre 1815 (Paris)
Engagé les hussards en 1787, Ney sert d’aide de camp au général Larnarche au Nord de 1792 à 1794. Élu capitaine , il passe sur le Rhin, est général de brigade en août 1796 , général de division après la prise de Mannheim en mars 1799.Il passe ensuite aux armées Helvétie, puis du Rhin, et joue un rôle passif à la bataille de Hohenlinden. Bonaparte le nomne ministre plénipotentiaire en République helvétique, où il signer l’acte de médiation de 1803. Marcha de l’Empire en 1804, proche avec Napoléon grâce à son mariage avec Aglaé Auguié, amie de pension d’Hortense de Beauharnais, Ney incarne l’officiers de l’armée du Rhin ralliés à lui, par opposition à Moreau et à Pichegru. En 1805, Ney se couvre de gloire à Elchingen (14 octobre) et occupe le Tyrol. En 1806-1807, il est à Iéna, prend Erfurt et Magdeburg puis Thorn, décide de la victoire à Eylau, arrête 70000 Russes avec ses 14 000 hommes à Guttstadt (11 mars 1807), se bat de nouveau à Guttstadt (9 juin), emporte la victoire à Friedland. Fait duc d’Elchingen en juin 1808, Ney est envoyé en Espagne. Il S’y entend très mal avec Moncey puis avec soult.
En 1810, il accepte difficilement d’être placé sous les ordres de Masséna à l’armée de Portugal , est suspendu de ses fonctions par ce dernier et rentre en France. Durant la campagne de Russie, s’il fait preuve de passivité à Valoutina (19 août 1812), il se distingue à la Moskova et devient le héros de la retraite à la tête de l’arrière-gardes Prince de la Moskova, le 25 mars 1813, Ney à Lützen et à Bautzen, mais se fait battre à Dennewitz (6 septembre). Blessé à Leipzig, il est de tous les combats de la campagne de France, Puis fait défection et presse l’Empereur d’abdiquer.
Après avoir promis de ramenet le proscrit de l’île d’Elbe dans une cage de fer, se sentant abandonné par ses troupes, il se jette dans les bras de Napoléon, qui lui garde rancune de son attitude de 1814 et ne l’appelle qu’à la veille de l’affrontement décisif, le 11 juin 1815. Il accumule les fautes entre le 16 et le 18 juin, manoeuvrant trop lentement ou chargeant stupidement, cherchant à se faire tuer quand la défaite est inéluctable. Traduit devant un conseil de guerre, il nie sa compétence et demande à être jugé par les pairs, qui le condamnent à mort. Fusillé au carrefour de l’Observatoire, non loin de l’endroit où se dresse aujourd’hui sa statue, Ney, soldat courageux mais de peu de caractère, a son nom inscrit sur l’arc de triomphe de l’Étoile.
sources : Histoire et Dictionnaire du consulat et de l’empire A Fierro A palluel guillard J Tulard ed Bouquins 1995
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