Publicité

Publicité
Publicité

Site collaboratif, dédié à l'histoire. Les mythes, les personnages, les batailles, les équipements militaires. De l'antiquité à l'époque moderne, découvrez l'histoire, commentez et posez vos questions, participez à la vie du site !

Davout

, par

Louis Nicolas d’Avout, dit Davout, duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl, né le 10 mai 1770 à Annoux (Yonne) et mort le 1er juin 1823 est un maréchal d’Empire, le seul à être resté invaincu en 1815. Il est l’un des plus grands chefs militaires de l’histoire de France.

Carrière militaire

Après des études à l’Ecole royale militaire d’Auxerre puis à l’Ecole royale militaire de Paris, où Napoléon Bonaparte l’a précédé d’une année, Davout entre comme sous-lieutenant au régiment de Royal-Champagne Cavalerie en 1788.

La Révolution française

Quelques années après, on le voit chef de bataillon du 3e régiment de volontaires de l’Yonne, dans l’armée du Nord de Dumouriez, et dans les années 1793, 1794 et 1795, en qualité de général de brigade aux armées de la Moselle et du Rhin, où il se signala par sa bravoure et son audace.

Il se distingua à la bataille de Neerwinden où il tenta d’arrêter Dumouriez qui passait à l’ennemi. Il servit lors des campagnes de 1794-1797 sur le Rhin. Ses talents et son intrépidité le firent distinguer par Moreau qui lui confia des commandements importants, et à qui il rendit des services signalés, particulièrement au passage du Rhin, le 20 avril 1797.

Campagne d’Égypte

Il fit ensuite partie de la campagne d’Égypte, accompagnant Desaix - l’un de ses rares amis dans le domaine militaire - dans l’expédition de Napoléon Bonaparte en Égypte, et contribua puissamment à la victoire d’Aboukir.

Après cette bataille, le général en chef avait laissé à Lannes le soin de réduire le fort d’Aboukir ; Lannes, ayant été blessé, céda le commandement à Menou[1]. Le 30 juillet, Davout, étant de tranchée, fait une attaque générale, et, le 2 août, la garnison se rend à discrétion.

De retour en France avec Desaix, Davout fut nommé général de division. Il épousa Aimée Leclerc, belle-soeur de Pauline Bonaparte, intégrant ainsi le cercle familial du Premier Consul. Napoléon lui confia le commandement en chef des grenadiers de la garde consulaire en 1802, puis en fit l’un des maréchaux d’Empire lors de la première promotion de 1804.

IIIe corps [modifier]
Voir les articles Bataille d’Auerstaedt, Bataille d’Austerlitz et Bataille d’Ulm.

En 1805, il reçut le commandement du 3e corps de la Grande Armée, avec lequel il prit la part la plus glorieuse aux victoires d’Ulm, d’Austerlitz (1805).

Il obtint une victoire brillante lors de la bataille d’Auerstaedt (le même jour que la bataille d’Iéna, le 14 octobre 1806) contre la moitié de l’armée prussienne, plus de deux fois supérieure en nombre et dirigée par les deux principaux commandants de l’armée adverse, le duc de Brunswick - qui meurt lors de la bataille - et par le Roi de Prusse Frédéric-Guillaume III en personne. La victoire fut d’autant plus brillante que Bernadotte lui refusa le soutien de son propre corps d’armée. Victoire qui lui valut l’honneur d’entrer le premier dans Berlin[3], même si la bataille d’Auerstaedt fut éclipsée par celle remportée par l’Empereur le même jour à Iéna.

Il participa à la bataille d’Eylau (1807).

Dans la guerre de 1809, il fut présent à la bataille d’Eckmühl et à Wagram où il fut chargé de l’aile droite. Il fut alors fait prince d’Eckmühl. Sa fille fit plus tard construire un phare à Penmarc’h en Bretagne. Il s’appelle le phare d’Eckmühl.

Titres

Il fut peu après nommé gouverneur-général du grand duché de Varsovie[4] qui comprenait la surveillance des villes hanséatiques après le traité de Tilsit en 1807 et duc d’Auerstädt. Dans ces fonctions, il réorganisa l’armée polonaise et dénonça les activités frauduleuses de Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne en poste à Hambourg.

En 1809, il devint prince d’Eckmühl. Napoléon lui confia la tâche d’organiser le « corps d’observation de l’Elbe » qui devint la Grande Armée qui envahit la Russie en 1812.

1er corps - Campagne de Russie

Commandant ce corps de 70 000 hommes en 1812, il obtint une victoire sur les Russes à Mohilev mais ne parvint pas à encercler l’armée russe de Bagration du fait de la lenteur de Jérôme Bonaparte, chargé de l’aile droite de la Grande Armée.

Son cheval fut tué sous lui lors de la bataille de la Moskowa. Son plan ne fut pas retenu lors de cette bataille qui fut une véritable boucherie pour ourvrir la route de Moscou. Lors de la retraite qu’il protégea, Davout pleura la mort de son fidèle général de division, Gudin, tué devant Smolensk. Il assurait, alternativement avec Ney, la retraite de l’armée impériale pendant la terrible retraite de Russie.

Hambourg

En 1813, il commandait l’aile gauche de l’armée française en Allemagne. Victorieux et seul invaincu français de la campagne, il dut, suite aux échecs de ses collègues et de Napoléon lui même, se replier dans le secteur militaire de Hambourg qu’il fit fortifier et approvisionner.

Il établit son quartier général à Hambourg (30 mai 1813) ; il y fut bientôt assiégé par l’ennemi victorieux. En vain, les armées russe, prussienne et suédoise, formant un total de 80 000 hommes, cherchèrent-elles à s’emparer de la place et à ébranler la fermeté du prince d’Eckmühl, leurs menaces et leurs efforts furent également inutiles.

Ce ne fut qu’au mois d’avril 1814 qu’il consentit à remettre la place non aux généraux ennemis, mais au général Gérard, porteur des ordres de Louis XVIII. Il ne capitule que sur l’ordre de Louis XVIII après un premier refus où il avait fait tirer au canon sur le drapeau fleurdelisé du roi de France.

Pendant la première Restauration, il se retira dans ses terres de Savigny-sur-Orge.

Les Cent-Jours

Après le retour de l’île d’Elbe, appelé par Napoléon Ier au ministère de la guerre, Davout, de concert avec l’Empereur, organisa en trois mois l’armée française sur le pied où elle était avant les événement de 1814, et créa d’immenses ressources militaires pour la défense du pays.

Toutes les mesures avaient été prises pour que, dans le courant du mois d’août, 800 000 hommes fussent sur pied, armés et équipés[5].

Après Waterloo

Il reçut le commandement général de l’armée sous les murs de Paris après la bataille de Waterloo à laquelle il n’a pas participé.
Voir l’article Bataille de Rocquencourt.

Le 3 juillet 1815, il se disposait à livrer bataille à Wellington et à Blücher, lorsqu’il reçut du gouvernement provisoire l’ordre de traiter avec l’ennemi. Ce même jour, il signa à Saint-Cloud la convention de Paris, d’après laquelle l’armée française devait se retirer derrière la Loire.

Le 6 juillet, le prince d’Eckmühl se mit à la tête des troupes qui abandonnaient la capitale ; avant de partir, il avait fait disposer dans le fort de Vincennes environ cinquante mille fusils, en donnant des ordres pour que ce fort ne fût, en aucun cas, livré à l’étranger.

Il organise l’armée française en deça de la Loire en faisant évacuer tous les objets de valeur du musée d’artillerie[6]. Quand les Autrichiens franchissent le fleuve, il lui suffit de les menacer d’une bataille pour que ceux ci fassent chemin inverse, son seul nom, maréchal invaincu, suffisait à faire trembler ses adversaires, même après l’abdication de Napoléon.

Le maréchal fit sa soumission au gouvernement royal le 14 juillet. Il remit le commandement de l’armée au maréchal Macdonald chargé de la licencier.

Quant il eut connaissance de l’ordonnance du 24 juillet, qui proscrivait les généraux Gilly, Grouchy, Excelmans, Clausel, etc., il écrivit au maréchal Gouvion-Saint-Cyr, ministre de la guerre, pour demander qu’on substituât son nom à celui de ces généraux, attendu qu’ils n’avaient fait qu’obéir à ses ordres.

Retiré sur ses terres, il revint toutefois pour défendre Ney, mis en accusation

Privé de ses traitements, il connut une période difficile avant de recouvrer finalement ses titres en 1817.
Il ne parut à la cour de Louis XVIII qu’en 1818. Il rentra à la Chambre des Pairs, le 5 mai 1819, et se rallia complètement à la cause de la Restauration.

Davout est mort le 1er juin 1823, de phthisie pulmonaire. Il fut enterré à Paris, au cimetière du Père-Lachaise, dans une sépulture qu’il avait fait préparer pour sa famille.

Il fut élu maire de Savigny-sur-Orge de 1822 à 1823 et son fils aussi de 1843 à 1846. Une des places principales porte leur nom.

Napoléon disait de lui « je croyais qu’il m’aimait, mais il n’aimait que la France ».


naissance
 : 10 mai 1770
Annoux, France

Décès : 1er juin 1823 (à l’âge de 53 ans)
France

Nationalité : (petit drapeau) France

Grade militaire : Maréchal d’Empire

Service : 1780 - 1815

Conflits : Guerres de la Révolution
Guerres napoléonniennes

Faits d’armes
 :
1793 : Bataille de Neerwinden
1798 : Campagne d’Égypte
1800 : Bataille de Marengo
1805 : Bataille d’Ulm
1805 : Bataille d’Austerlitz
1806 : Bataille d’Auerstaedt
1807 : Bataille d’Eylau
1807 : Bataille de Friedland
1809 : Bataille d’Eckmühl
1809 : Bataille de Wagram
1812 : Bataille de la Moskowa

Distinctions :
Grand’ Croix de la Légion d’honneur
Duc d’Auerstaedt
Prince d’Eckmühl
Pair de France

Autres fonctions
 :
Gouverneur-général du
grand duché de Varsovie
Ministre de la Guerre
Maire de Savigny-sur-Orge


wikipedia

Participez à la discussion, apportez des corrections ou compléments d'informations

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Recherche dans le site

Vous inscrire sur ce site

L’espace privé de ce site est ouvert après inscription. Une fois enregistré, vous pourrez consulter les articles en cours de rédaction, proposer des articles et participer à tous les forums.

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.