vendredi 8 mai 2015, par
LA VIIIe armée britannique de Montgomery occupant un front est-ouest, entre la mer, à l’est, et le massif du Zaghouan, et la Ire armée d’Anderson un front sud-nord, entre la région du Zaghouan et la mer, au nord, la charnière des deux fronts étant assurée par le 19e corps français du général Koeltz devant le Zaghouan, les deux armées de l’Axe se trouvent enfermées dans un quadrilatère dont les deux autres faces, au nord et à l’est, sont constituées par la mer.
Adossées donc à la mer sur ces deux faces, ces deux armées germano-italiennes occupent elles-mêmes une position en équerre dont la branche sud, face à la Ville armée, est représentée par la position d’Enfidaville, entre la mer et le Zaghouan inclus, position préparée depuis plusieurs mois et sur laquelle la Ire armée italienne du général Messe vient de se rétablir. La branche ouest, face à la Ire armée, est le front tenu depuis cinq mois par la Ve armée allemande du général von Arnim, commandée maintenant par le général von Waerst, qui a eu tout le temps de l’organiser et de le renforcer, spécialement dans la vallée de la Medjerda, grand couloir d’accès vers Tunis.
La charnière de ce dispositif ennemi en équerre est constituée par le redoutable massif du Zaghouan qui culmine à 1 295 mètres et dont la défense est confiée à l’Afrika Korps, renforcé par la division d’élite italienne « Superga », face au 19e corps français.
Ce quadrilatère, dont les deux faces terrestres sont ainsi défendues, dans l’angle nord-est de la Tunisie, et que les Anglais ont appelé box, constitue le réduit des armées africaines de l’Axe et la tête de pont que Hitler a décidé de conserver à tout prix.
Pour défendre son box, dont les deux fronts, ouest et sud, n’ont qu’un développement total de 190 kilomètres, le général von Arnim, commandant le groupe d’armées de l’Axe, dispose de 200 000 hommes au moral non ébranlé, Allemands et Italiens, et d’approvisionnements suffisants en vivres, matériels et munitions comme le prouveront les stocks qui tomberont entre nos mains — mais sans possibilité de les renouveler ni de recevoir des renforts sérieux.
Sources : Article du Colonel Goutard Historia magazine 1968
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