mercredi 13 mai 2015, par
Baptisé opération « Vulcain », son plan fixe la grande offensive au 6 mai, après deux opérations préliminaires :
• Le 4 mai, le 19e corps français attaquera le premier pour tenter de faire sauter la charnière du Zaghouan, à la jonction des deux armées ennemies, action qui aura pour effet d’attirer les réserves adverses de ce côté et de favoriser la surprise à Medjez-el-Bab ;
• Le 5 mai, le 5e corps britannique enlèvera Djebel-bou-Aoukaz, entre Medjez et Tébourba, sur la rive sud de la rivière, de façon à libérer de toute menace le flanc gauche de l’attaque principale. Puis, lorsque celle-ci aura réalisé la percée, il couvrira au nord les Jeux divisions blindées qui pousseront sur Tunis ;
• Le 6 mai, enfin, jour « J », le 9e corps attaquera avant l’aube à l’est de Medjez, sur un front très étroit, avec deux divisions d’infanterie en première ligne (4e britannique 4e indienne), appuyées par un tir concentré d’artillerie, puis, le jour levé, par un bombardement aérien sans précédent.
Les deux divisions seront suivies par 6e et 7e divisions blindées, qui marcheront leurs traces dès le départ « afin qu’il n’y aucun retard ni aucune hésitation dans dépassement des fantassins aussitôt que brèche aura été ouverte par eux ».
Les deux divisions blindées fonceront alo droit sur Massicault, Saint-Cyprien et Tunis « sans se préoccuper de ce qui pourrait passer sur leurs flancs ».
Elles feront ainsi irruption sur la ceinture de défense immédiate de capitale, avant que l’ennemi ait eu le temps l’occuper ou de la renforcer. Leur premier objectif sera Saint-Cyprien. Les deux divisions l’infanterie les suivront aussi rapidement q possible en assurant le nettoyage.
Tel était le plan « Vulcain », basé sur la puissance du choc et sur la vitesse fulgurante l’exploitation. Il l’était également sur un autre facteur essentiel : la surprise.
Pour réaliser la surprise sur l’axe d’effo décisif, il fallait maintenir les Allemands dans l’illusion que l’attaque principale se produirait plus au sud. Un véritable stratagème fut donc monté, dans le dessein de retenir le maximum de chars et de pièces antichars loin du secteur choisi pour la rupture.
Tout en ne faisant rien pour camoufler la 1ere D.B. dans le secteur du Sebkret, le général Anderson organisa une grande concentration de chars, réels ou factices, et de grands mouvements de camions dans la région de BouArada, tandis qu’il portait, de nuit et avec les phis grandes précautions, les 6e et 7e divisions blindées dans la tête de pont de Medjez.
Sources : Article du Colonel Goutard Historia magazine 1968
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