mardi 19 mai 2015, par
Pour comprendre ce message, il faut se rappeler les revers et les épreuves d’un long hiver : l’échec total de la poussée britannique sur Tunis à la fin de novembre 1942, l’échec de l’offensive française de décembre sur le pivot de la Dorsale et celui des Anglais, le jour de Noël, devant « Longstop Hill » — la colline du long arrêt, un arrêt de cinq mois.
Il faut se rappeler aussi qu’en janvier les chars « Tigre », se ruant sur Ousseltia, ont bousculé et mis à mal la division du Maroc, et qu’en février les panzers de Rommel ont crevé le front américain devant Sbeïtla et, poussant sur Kasserine et Thala, ont failli faire tomber tout le front allié de Tunisie !
A cet instant critique où le fléau de la balance hésite à pencher d’un côté ou de l’autre, la situation n’a été sauvée, pour nous, que par l’intervention d’une brigade blindée britannique devant Thala et par une crainte, sans doute prématurée, de Rommel pour la ligne Mareth.
Et voilà que, dix semaines plus tard, la campagne se termine par la reddition complète de deux solides armées ennemies, avec un chiffre total de prisonniers allemands et italiens atteignant 250 000 hommes !
Sources : Article du Colonel Goutard Historia magazine 1968
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