samedi 14 avril 2007, par
Sauf précision contraire, les dates de cette page sont toutes sous-entendues « avant Jésus-Christ ».
Phidias, en grec ancien Pheidias (Athènes, v. 490 - Olympie, ap. 430), est un sculpteur du premier classicisme grec.
On dispose de peu de détails sur la vie de Phidias. Né à Athènes peu après la bataille de Marathon, il est l’élève d’Hêgias et apprend la technique du bronze à l’école d’Argos, en même temps que Myron et Polyclète. Il semble avoir véritablement commencé son activité en 464.
Sa première grande œuvre est une colossale Athéna Promachos, pour l’Acropole, en 460. Il est ensuite choisi par Périclès pour exécuter des statues pour le Parthénon, mais aussi pour superviser l’ensemble des travaux de sculpture. Il réalise lui-même la statue chryséléphantine, c’est-à-dire faite d’or et d’ivoire, d’Athéna Parthénos, dédiée en 438, et réalise des maquettes pour les deux frontons, les 92 métopes et la frise. Il surveille étroitement leur exécution par son atelier, avant de partir en 437 à Élis et Olympie, où il réalise son Zeus chryséléphantin, l’une des Sept merveilles du monde.
Quand il rentre à Athènes en 433, il est victime d’une manœuvre destinée à discréditer, à travers lui, son protecteur Périclès. Il est d’abord accusé d’avoir volé une partie de l’or de l’Athéna Parthénos. Après avoir été disculpé par une pesée des éléments en or, il est de nouveau accusé, cette fois d’impiété : il s’est en effet représenté, avec Périclès, au beau milieu de l’amazonomachie, sur le bouclier de la déesse. Jeté en prison, il est ensuite, en 430, exilé à Olympie où il y meurt.
Le style de Phidias, le meilleur représentant du premier classicisme, se caractérise par une représentation réaliste de l’anatomie humaine, mais idéaliste par son idéal de majesté et de sérénité. Selon l’expression d’Edmond Lévy, il réalise ainsi « une synthèse subtile de la puissance archaïque et de l’harmonie classique ».
Ses bas-reliefs sont remarquables par la rigueur de leur composition, et leur souci de rythme : se détachant du statisme des grandes frises orientales, Phidias introduit dans les scènes des contrepoints (personnages retournés, à contre-courant) et joue sur les lignes courbes, divergentes et convergentes. Il réussit à bien détacher et étager ses personnages, donnant l’impression d’une multitude d’individus et non d’un amas peu discernable. La minutie des représentations (on voit les veines saillantes du cheval de Séléné sur le fronton oriental, représentant la naissance d’Athéna) fait de chacun des sujets véritables sculptures.
Source Wikipedia
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