mercredi 10 octobre 2007, par
Progressivement, les leaders des partis non-communistes sont écartés, soit par discréditation ou intimidation, soit par des procès politiques suivis d’emprisonnement voire d’exécution.
Le bloc fut le théâtre de nombreux procès politiques dans tous les pays sympathisants contre des personnes accusé d’être « titistes » (terme qui vient de Tito, chef de la Yougoslavie), accusés de dévier de la politique de Moscou, de nationalisme ou de sionisme, ou travailler pour l’Occident.
De très nombreuses personnes furent emprisonnées ou exécutées, l’immense majorité tout simplement car ils gênaient les régimes alors en place alors que plusieurs d’entre eux étaient d’authentiques communistes comme László Rajk qui en Hongrie fut l’une des premières victimes avec 19 autres hommes de ces grandes purges en 1949.
Aux États-Unis, entre 1950 et 1954, le sénateur républicain du Wisconsin, Joseph McCarthy, mena une véritable chasse aux « Rouges », à côté d’institutions comme la Commission d’enquête de la Chambre des représentants sur les Activités anti-américaines (House Un-American Activities Committee ou HUAC). Il fit mettre en accusation pêle-mêle tous ceux qu’il soupçonnait d’être des membres du parti communiste, des « compagnons de route » ou de simples sympathisants : des fonctionnaires, des artistes, des intellectuels, des savants et des hommes politiques.
Le secrétaire d’État Dean Acheson fut suspecté d’être « mou dans la lutte contre le communisme » (soft on communism) et George Marshall, l’ancien secrétaire d’État, accusé d’avoir lâché Tchang Kaï-chek en 1946. Ethel et Julius Rosenberg, un couple de juifs américains, furent arrêtés, condamnés à mort et exécutés : ils auraient fourni des informations sur la bombe nucléaire aux Soviétiques. Cette affaire suscita une vive émotion en Europe, et tout particulièrement en France, où l’on dénonça le climat d’hystérie collective qui avait entouré le procès. Cependant, il semblerait aujourd’hui que, selon les archives du KGB, les Rosenberg, du moins l’époux, soient coupables, ils seront les seuls espions exécutés après étre passé en justice en Occident durant la guerre froide.
Finalement, en 1954, McCarthy dépassa les bornes et mit en doute la loyauté de l’armée. Il fut alors l’objet d’un blâme de la part de ses collègues du Sénat : c’était la fin du maccarthysme.
sources wikipedia
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