lundi 21 septembre 2015, par
Amelia Earhart, née à Atchison dans le Kansas le 24 juillet 1897 et disparue dans la région de l’archipel des îles Phœnix (actuelles Kiribati) le 2 juillet 1937, est une aviatrice américaine. Elle est célèbre notamment pour avoir été, en juin 1928, la première femme à traverser l’océan Atlantique en avion.
Amelia Mary Earhart, fille de Samuel « Edwin » Stanton Earhart (1868-1940) et d’Amelia « Amy » Otis Earhart (1869–1962), est née à Atchison, Kansas, dans la maison de son grand-père maternel, Alfred Gideon Otis (1827-1912). Celui-ci était un ancien juge fédéral américain, président de l’Atchison Savings Bank et citoyen important de Atchison. Alfred Otis n’avait pas approuvé le mariage et n’était pas satisfait du progrès d’Edwin dans ses études d’avocat.
Amelia reçut les prénoms de ses deux grand-mères (Amelia Josephine Harres et Mary Wells Patton), conformément à la tradition familiale.
Depuis un âge précoce, Amelia, surnommée « Meeley » ou « Millie », fut une meneuse. Sa jeune sœur, née deux ans après elle, Grace Muriel Earhart (1899-1998), surnommée « Pidge », se comportait en suiveuse fidèle.
Les deux filles continuaient à répondre à leurs surnoms bien après être entrées dans l’âge adulte. Leur comportement était non conventionnel, puisque par exemple Amy Earhart ne voyait pas la nécessité d’élever ses enfants comme des « gentilles petites filles ».
En 1920, un baptême de l’air lui donna la passion pour le vol. Elle devint apprentie infirmière puis assistante sociale et se paya des leçons de pilotage, économisant assez d’argent pour s’acheter un biplan jaune vif, le Canary. Le 22 octobre 1922, Earhart atteignit l’altitude de 4 300 m, record pour une aviatrice à cette époque.
En 1928, elle acquit une notoriété phénoménale en traversant l’Atlantique avec deux compagnons de vol. À l’âge de 34 ans, le matin du 20 mai 1932, Earhart partit de Harbour Grace dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Après ce vol en solo d’une durée de 14 heures et 56 minutes, elle se posa dans un pré à Culmore, au nord de Derry, en Irlande du Nord : elle devint la première femme à traverser seule l’océan Atlantique en avion.
Elle disparut le 2 juillet 1937, après avoir été vue pour la dernière fois à Lae en Nouvelle-Guinée alors qu’elle tentait, avec son navigateur Fred Noonan, de faire le tour du monde par l’est, en passant par l’équateur, sur un bimoteur Lockheed Electra 10-E. Une piste avait été aménagée sur la minuscule île Howland, au milieu du Pacifique, pour permettre une étape indispensable entre Lae et Hawaï, mais l’avion n’y arriva jamais. Les garde-côtes des États-Unis y avaient envoyé un navire muni d’une radio, l’Itasca (en). À 19 h 12 GMT, 7 h 42 heure locale, l’Itasca reçut le message « Nous devrions être au-dessus de vous, mais nous ne vous voyons pas. Le carburant commence à baisser », à 19 h 30 GMT, 8 h locales « Nous vous entendons mais n’arrivons pas à relever un minimum, s’il vous plaît faites un relèvement sur nous et répondez sur 310 en phonie », à 20 h 13 GMT, 8 h 43 heure locale « KHAQQ à Itasca, nous sommes sur la droite 157 337, nous répéterons ce message sur 6 210 kilocycles, attendez... », enfin à 8 h 55 locales « Nous cherchons vers le nord et vers le sud »5. La « droite 157 337 » a le sens clair d’une droite de hauteur. L’observation du Soleil à son lever, à l’azimut 67°, avait sans doute permis à Noonan de préciser la position de l’avion dans cette direction et de savoir quelle distance restait à courir pour que Howland se trouve quelque part dans la direction exactement perpendiculaire, 157 ou 337°. Soit que le point astronomique de Noonan fût trop imprécis, soit que l’avion ait été décalé trop loin, à droite ou à gauche, sur la droite en question, cette méthode ne suffit pas à Earhart et Noonan pour rejoindre Howland. L’équipage de l’Itasca ne vit ni n’entendit jamais l’avion.
La disparition est due à une méthode de navigation trop peu fiable, dans laquelle l’aide radio-goniométrique sur laquelle comptait l’équipage n’a pas pu être obtenue faute principalement d’une préparation suffisante. La seule information apportée par l’heure du lever du soleil a laissé l’équipage dans l’incertitude de sa position en latitude, ce qui l’a conduit soit à un amerrissage forcé, lorsque les réserves de carburant de l’avion furent épuisées, soit à un atterrissage de fortune sur une île autre que Howland.
Le gouvernement américain, le président Roosevelt en tête, lança une dizaine de navires et une cinquantaine d’avions à la recherche d’Earhart et Noonan, durant quatre mois. Aucune trace de leur appareil ne fut détectée, pas plus que ne furent recueillis de témoignages sur les dernières îles qu’ils auraient pu survoler.
Lorsqu’à 10 h 40 (heure locale) le 2 juillet on fut certain que l’avion n’était plus en l’air, l’Itasca appareilla immédiatement pour se mettre à sa recherche, d’abord dans le nord-ouest de Howland. Le soir du 2 juillet, unhydravion Catalina décollait de Pearl Harbor en direction de Howland, mais dut rebrousser chemin à cause du mauvais temps et rentra bredouille à sa base après un vol héroïque de 24 h et 3 min. À 23 h 12 GMT le 3 juillet, le cuirassé Colorado appareillait d’Hawaï et pouvait, à partir du 7 juillet, lancer ses trois hydravions en reconnaissance au-dessus des îles Phoenix, où il était logique de penser, celles-ci se trouvant sur la même droite 157-337 qu’Howland, qu’Amelia Earhart avait pu aboutir. Dans son rapport, le lieutenant Lambrecht note à propos du survol de l’île Gardner (aujourd’hui Nikumaroro, Kiribati) le 9 juillet que « ... des signes d’occupation récente étaient clairement visibles, mais des survols répétés ne réussirent pas à provoquer la moindre réaction de réponse de la part d’éventuels habitants, si bien que nous conclûmes qu’il n’y avait personne ». Sauf pendant le séjour transitoire des rescapés du naufrage du cargo Norwich City en 1929, l’île n’avait plus eu d’habitants depuis 1892. Le commandant du Colorado nota quant à lui dans son rapport qu’aucun signe d’habitation n’avait été observé sur Gardner et télégraphia le 10 juillet à l’amiral Murphin que toutes les îles Phoenix avaient été localisées et soigneusement fouillées à la recherche de traces d’Amelia Earhart ou d’habitants. L’US Navy conclut qu’Earhart et Noonan avaient disparu en mer.
De nombreux opérateurs radio rendirent compte, dans les heures qui suivirent la disparition, de la réception de messages qui pouvaient avoir été émis par Earhart et Noonan. Ces messages devaient être considérés avec précaution, car des messages demandant des nouvelles des aviateurs pouvaient avoir été interprétés comme des messages émis par eux. Certains de ces messages pouvaient aussi être des faux délibérés. L’hypothèse que quelques messages fussent authentiques, associée à l’information, fournie par les ingénieurs de Lockheed, que l’avion ne pouvait émettre que s’il était posé sur la terre ferme et en état de faire tourner un moteur pour recharger ses batteries, fut un des motifs de la reconnaissance entreprise par le Colorado dans l’archipel des îles Phoenix. Le seul message que reçut un service officiel fut, le soir du 4 juillet, un message maladroitement codé en morse que les opérateurs de l’US Navy à Wailupe (Hawaï) transcrivirent comme une suite de mots sans sens clair (et donc intraduisible) : « 281 north Howland call KHAQQ beyond north don’t [or won’t] hold with us much longer above water shut off ». Les trois premiers mots provoquèrent un regain d’intérêt pour la zone située au nord de Howland, sans considération pour la possibilité que l’opérateur maladroit ait pu vouloir coder tout autre chose que "281 N". Les opérateurs de la Pan Am avaient quant à eux obtenu depuis les îles Mokapu, Midway et Wake des relèvements radio-goniométriques convergeant sur l’archipel des îles Phoenix.
Des messages captés par des radio-amateurs sur le continent américain donnèrent lieu dans certains cas à des articles dans les journaux locaux. D’autres restèrent longtemps inconnus. En 2000, l’International Group for Historic Aircraft Recovery (TIGHAR (en)) fut contacté par Betty Klenck, une ancienne habitante de St. Petersburg (Floride) qui, en juillet 1937, avait noté ce qu’elle avait pu comprendre d’un message qu’elle avait immédiatement attribué à Amelia Earhart. Les notes de Betty, qui ont été conservées, évoquent de façon répétée la montée de l’eau et « quelque chose qui, à l’oreille, ressemblait à "New York City" ». Le père de Betty Klenck, alors adolescente, avait alerté les garde-côtes, qui lui avaient répondu que le gouvernement avait des bateaux sur zone et que tout était sous contrôle.
En 1940, un officier britannique trouva sur Nikumaroro treize os, dont un crâne, les restes d’une chaussure d’homme et d’une chaussure de femme ainsi qu’une boîte de sextant. Il les envoya alors aux îles Fidji où le docteur Hoodless, médecin principal de l’école de médecine des îles Fidji (en), crut pouvoir conclure que les os étaient ceux d’un homme, d’environ 1 66 m, mais les restes disparurent. TIGHAR a demandé à deux anthropologues médico-légaux de réanalyser les mensurations consignées par le Dr Hoodless. Ceux-ci ont conclu que les os étaient plus probablement ceux d’une femme que d’un homme et plus probablement d’origine nord-européenne. En décembre 2010, une équipe universitaire annonce avoir trouvé trois fragments d’os qui pourraient être ceux d’un doigt humain dans la zone de l’île où les restes avaient été précédemment découverts. L’analyse ADN n’a pas permis, par les moyens actuels, de confirmer que ces fragments soient d’origine humaine. En août 2012, des chercheurs ont repéré à l’ouest de la même île, sous l’eau, des débris qui pourraient provenir de l’avion d’Earhart et Noonan, notamment des éléments ressemblant aux restes d’un train d’atterrissage. Selon ces chercheurs, l’avion pourrait avoir atterri sur le platier de corail bordant l’île puis avoir été ensuite emporté par la marée, de la même façon que le bimoteur Croydon (en) ST-18 qui s’était égaré au-dessus de la mer de Timor en septembre 1936.
Depuis 1937 et en l’absence de trace de l’avion, plusieurs hypothèses ont été émises, supposant que sa mort ne serait pas due à un banal accident. Aucune de ces hypothèses, détaillées ci-dessous, n’a pu être prouvée, vérifiée ou confirmée :
Le tour du monde était un prétexte pour un vol d’espionnage (semblable à celui de l’U2), dont le gouvernement américain l’aurait chargée, au-dessus des installations japonaises du Pacifique. Repéré, l’avion aurait été abattu par la DCA nippone ;
Amelia aurait été capturée par les Japonais, qui l’utilisèrent durant toute la durée du conflit, en compagnie d’autres prisonnières anglo-saxonnes et nippones anglophones, sous le pseudo de Tokyo Rose en tant qu’arme psychologique ou de propagande pro-nippone, dans le but de démotiver les Marines via les commentaires radiodiffusés où étaient suggérés, entre morceaux de jazz et « tubes » du moment, l’infidélité de leurs compagnes restées au pays et la crédulité des engagés, utilisés comme de la chair à canon ;
Elle aurait survécu, après un atterrissage de fortune, sur une île du Pacifique en compagnie d’autochtones.
Record d’altitude féminin : 14 000 pieds (1922)
Première femme à traverser l’océan Atlantique en 1928 (pilote Wilmer Stultz et copilote Louis Gordon)
Première femme à traverser les États-Unis en solitaire, de New York à Los Angeles aller et retour (1928)
Première femme à piloter un autogire et record d’altitude (15 000 pieds) (1931)
Première personne à traverser les États-Unis en autogire (1932)
Première femme à traverser l’océan Atlantique en solitaire (20-21 mai 1932) et première personne à le traverser deux fois (1932)
Première femme à recevoir la Distinguished Flying Cross (1932) ainsi que la médaille d’or de la Société Nationale Géographique
Première personne à effectuer un vol en solitaire entre Honolulu (Hawaï) et Oakland (Californie) (le 11 janvier 1935)
Première personne à effectuer un vol en solitaire entre Los Angeles et Mexico (1935)
Première personne à effectuer un vol en solitaire et sans escale entre Mexico et Newark (New Jersey) (1935) (en 14 heures et 19 minutes)
On l’avait surnommée Miss Lindy, en clin d’œil au vainqueur de l’Atlantique nord Charles Lindbergh, en raison d’une certaine ressemblance physique avec ce dernier.
Décorée le 4 juin 1932 de la Légion d’honneur par le ministre de l’Air Paul Painlevé
Earhart (lune), satellite naturel de Saturne, a été nommé en son honneur.
Elle est inscrite au National Women’s Hall of Fame.
Google lui rend hommage le 24 juillet 2012 avec un « doodle » à son effigie.
Audiovisuel
Incarnations
Rosalind Russell a incarné un personnage fictif calqué sur Amelia Earhart dans le film Flight for Freedom/Perdue sous les tropiques (1943), de Lothar Mendes. Dans cette adaptation, tournée en temps de guerre, c’est la version patriotique de la disparition qui a été évoquée, de la belle aviatrice se sacrifiant pour faire aboutir un projet d’espionnage américain des positions japonaises.
Hilary Swank l’a incarnée en 2009 au cinéma dans le film de Mira Nair Amelia , avec Richard Gere qui tient le rôle de son mari, l’éditeur George Putnam, et Ewan McGregor qui campe son amant, le pilote Gene Vidal31.
En 1994, un téléfilm a été réalisé sous le titre Amelia Earhart, le dernier vol32 avec Diane Keaton dans le rôle d’Amelia, avec également Rutger Hauer et Bruce Dern, et réalisé par Yves Simoneau.
Amy Adams incarne Amelia Earhart dans La Nuit au musée 2.
Sharon Lawrence l’incarne dans le premier épisode de la deuxième saison de Star Trek : Voyager, Les Trente-Septiens.
Mentions
Dans son livre Sahara, Clive Cussler lui donne le nom de Kitty Mannock. Son héros, Dirk Pitt, retrouve l’aviatrice, morte dans son avion dans le Sahara.
Un épisode de la série documentaire Les énigmes de l’histoire lui est consacré33.
Dans la série télévisée Lost, son nom est utilisé comme anagramme dans un épisode.
Dans la série télévisée Friends (saison 9, épisode 18), Ross veut monter un parc d’attraction en sa mémoire si jamais il gagne à la loterie.
Dans la série Les Griffin, il est sous-entendu qu’Amelia est morte en réalité tuée par Charles Lindbergh. Elle aurait été témoin de la disparition accidentelle du bébé Lindbergh, aspiré par la cuvette des WC actionnés par le père.
Dans la saison 2 de la série de science-fiction Sanctuary, le générique présente une photo du personnage principal, Helen Magnus, en compagnie d’Amelia Earhart devant son avion.
Il est sous-entendu dans l’épisode Hors du temps de Torchwood qu’elle serait passée à travers une faille spatio-temporelle.
Son nom est mentionné dans l’un des épisodes de la série télévisée Corner Gas, saison 2, An American…
Dans un épisode du dessin animé Phinéa et Ferb, une de leurs amies fait référence a Amelia Earhart en voyant un avion au fond de l’océan.
Dans la série télévisée Star Trek : Voyager (saison 2, épisode 1), elle est retrouvée cryogénisée sur une planète lointaine.
Dans le film La nuit au Musée 2 elle est l’un des protagonistes principaux du film, aux côtés du gardien de nuit.
Elle apparaît au générique de la série télévisée Star Trek : Enterprise
Dans le manga City Hall, elle apparaît comme étant le garde du corps de Jules Verne et d’Arthur Conan Doyle.
Dans le film d’animation Fly me to the moon, le grand-père dit l’avoir aidée lors de la traversée de l’Atlantique.
Dans le film Caddyshack (Le golf en folie), Rodney Dangerfield fait référence à Amelia Earhart durant la séquence du bateau.
Dans le livre Love Letters to the Dead d’Ava Dellaira (2014), l’héroïne Laurel lui dédie une de ses lettres34.
Dans le manga "City Hall" de Rémi Guerrin et Guillaume Lapeyre. C’est l’une des personnages principaux.
Musique
Plainsong, le groupe de Iain Matthews, sort en 1972 l’album In Search of Amelia Earhart.
Une chanson de la chanteuse canadienne Joni Mitchell (Amelia) fait référence à elle.
Une chanson du groupe canadien Bachman-Turner Overdrive porte son nom.
Une chanson du songwriter anglais Tom McRae (The Ballad of Amelia Earhart) porte son nom.
Son nom est cité dans la chanson Someday Well Know des New Radicals.
Son nom est cité dans la chanson Dinner With Gershwin de Donna Summer.
Une chanson de la chanteuse Heather Nova I Miss My Sky (Amelia Earhart’s Last Days) fait référence à elle.
Une chanson du groupe australien The Lucksmiths The Golden Age of Aviation fait référence à elle, et commence par un extrait d’un de ses discours lors d’une arrivée de vol en Australie.
The new radicals la mentionnent dans leur chanson Someday we’ll know
Autres médias
Hugo Pratt, dans Mû, fait rencontrer à Corto Maltese l’aviatrice Tracy Eberhard, qui lui déclare « Amelia Erhart, ma collègue, m’a beaucoup parlé de vous » et ressemble étrangement à Amelia Earhart.
Elle apparaît sur l’île de Pâques dans l’épisode « Moai Better Blues » du jeu vidéo Sam and Max : Au-delà du temps et de l’espace sous la forme d’un bébé (elle a bu l’eau de la fontaine de jouvence), et dans l’épisode The Tomb of Sammun-Mak du jeu vidéo Sam and Max : The Devil’s Playhouse aussi sous la forme d’un bébé (l’épisode se passe vers 1901).
Charlaine Harris la fait apparaître dans sa nouvelle The Britlingens Go to Hell parue dans l’anthologie (en) Must Love Hellhounds, Berkley Trade, 2009.
Dans le film d’animation Disney La Planète au trésor (2002), le personnage du capitaine du RLS Héritage, Amélia, est inspirée d’Amélia Earhart.
L’écrivain de science-fiction américain, Robert Bloch, propose dans sa nouvelle Un Jouet pour Juliette (A Toy for Juliette), publiée en 1967 dans l’anthologie d’Harlan Ellison, Dangereuses Visions (Dangerous Visions), une explication de sa disparition. Pour assouvir les pulsions sadiques de sa petite-fille, Juliette, un homme du futur possédant une machine à voyager dans le temps, part régulièrement dans le passé pour kidnapper des hommes et des femmes et les livrer aux actes de barbarie de Juliette. Il lui a rapporté notamment Benjamin Bathurst, l’équipage de la Mary Celeste, Jack l’Éventreur et donc Amelia Earhart, expliquant de cette manière plusieurs disparitions mystérieuses.
sources wikipedia
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