lundi 9 avril 2007, par
Les plus grandes croisades ont rarement compris plus d’une dizaine de milliers de combattants. L’impression de "foule innombrable" laissée par les deux premières croisades est due à la forte proportion de non-combattants qui les encombrent, retardent leur avance ou les compromettent par leurs excès. Après la deuxième croisade, les autorités s’efforcent d’empêcher le départ de ces non-combattants et, au XIIIe siècle, les croisades sont composées en majorité de militaires de vocation ou de profession. L’élément populaire n’est plus intégré à la croisade que par le biais du mercenariat. Les seules croisades "populaires" des XIIIe et XIVe siècles sont des mouvements "sauvages" et incontrôlés où se retrouvent la ferveur mais aussi l’anarchie des premières croisades populaires. La plus célèbre est la Croisade des enfants qui lève des milliers d’enfants français et allemands en 1212. Certains marchands de Marseille en profitent pour embarquer les jeunes pèlerins et les vendre comme esclaves en Égypte. Plus tard en 1250, les Pastoureaux se mettent à leur tour en route, sous la direction du mystérieux Maître de Hongrie, pour aller délivrer saint Louis prisonnier. Mais le mouvement tourne à la jacquerie, et Blanche de Castille doit y mettre fin (1251). D’autres troupes de "pastoureaux" se manifestent, pour la dernière fois, en 1320.
Alain Decaux et André Castellot - Dictionnaire d’histoire de France - Perrin ( ?)
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