jeudi 26 janvier 2012, par
Cette expansion des États croisés et certaines violences dont se rendent responsables les Francs suscitent un mouvement de protestation dans le monde musulman, bientôt suivi d’un redressement militaire et politique qui se traduit de façon spectaculaire, en 1145, par la prise d’Édesse. L’événement a un retentissement énorme. En Occident, il est un argument décisif pour le succès de la nouvelle croisade levée sur l’initiative du roi de France Louis VII, désireux de se rendre en pèlerinage à Jérusalem. Le pape Eugène III en confie la prédication à Bernard de Clairvaux qui entraîne à Vézelay, le 31 mars, la prise de croix de nombreux nobles français et parvient même à convaincre l’empereur Conrad III de prendre la tête d’une expédition.
Mais les mauvais rapports entre les croisés et Byzance et entre les croisés eux-mêmes - Français et Allemands cheminent séparément - affaiblissent considérablement les forces de la croisade avant même son arrivée en Terre sainte. L’armée de Conrad est battue à Dorylée tandis que Louis VII, harcelé dans la vallée du Méandre, doit s’embarquer pour Antioche avec ses chevaliers. Enfin, la mésentente entre les croisés et les Francs d’Orient conduit définitivement la croisade à l’échec. Le pèlerinage l’emporte sur les nécessités de la défense de l’Orient latin, et les croisés préfèrent à la reconquête d’Édesse une expédition inutile contre Damas qui se solde par un échec (1148).
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