lundi 12 décembre 2016, par
Dans les premiers temps du conflit, les principaux avions de transport de troupes et de liaison utilisés par les Français étaient des surplus allemands de la deuxième guerre mondiale. LesJunkers Ju 52 et les Fieseler Storch luttèrent dans les brouillards du Viêt-nam du Nord ou se posèrent sur des pistes de boue durcie dans le delta, mais ils furent ultérieurement remplacés par des appareils américains comprenant 100 Douglas C-47 en 1952 et 25 Fairchild C-119 en 1954.
Les unités françaises de parachutistes en Indochine constituèrent initialement la 25e Div. aéroportée, mais cette organisation se révéla non satisfaisante parce que beaucoup d’unités Para étaient isolées ou opéraient dans des régions éloignées. La réorganisation introduisit un commandement militaire des troupes parachutistes, comprenant les forces françaises métropolitaines, les parachutistes de la Légion étrangère et les bataillons coloniaux de parachutistes vietnamiens qui se trouvaient à l’entraînement à Saigon.
Le premier commandant .fut le colonel Chavette, auquel succéda le colonel de Bollardière et ultérieurement le général Gilles qui conserva son commandement jusqu’à la fin de la guerre d’Indochine en 1954.
De 1947 à 1953, les 1eret 2e Bns Para de la Légion étrangère et les le1er 2e 3e, 5’, 6e et 8e Bns. Para coloniaux, une force blindée aéroportée, des éléments d’appui tels que le 35e groupe d’Aie. aéroporté, ainsi que du Gn., furent envoyés de France ou constitués et entraînés en Extrême-Orient. Il y eut aussi une unité du type SAS créée et commandée par le colonel Langlais.
A la fin de 1953, les Français pouvaient aligner 16 Bns. Para, ce qui avec les unités d’appui faisait un total de 25 000 hommes.
La première opération de la guerre fut un saut en septembre 1946 près de Luang-Prabang au Laos qui faisait alors partie de l’empire colonial français. Elle fut suivie d’un largage près de Haiphong afin d’attaquer les forces Viêt-minh au nord du port.
En 1947 se déroulèrent d’importantes opérations entre Bok Khan et Cao Bang ; en 1948 à Viet Tri ; en 1950 autour de Nam Dinh, tandis qu’un an plus tard deux largages d’importance eurent lieu à Nghialo et Hoa Binh, avec deux autres en 1952 à Dong Hoi et Phu Doan sur la Rivière Rouge. Le sommet fut atteint en 1953 avec des sauts à Lang Son. Nasan, Than Hoa et Diên Biên Phû — il y eut encore deux largages supplémentaires àDiên Biên Phûentre mars et mai 1954.
sources Connaissance de l’histoire no 57 juin 1983
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