samedi 10 décembre 2016, par
Le grand nombre de succès remportés initialement par les forces aéroportées en Indochine avaient persuadé les Français en 1953 que le Viêt-minh pourrait être forcé à se battre à la suite de la mise en place par voie aérienne d’un « appât » dans une zone qui lui était nécessaire, et qu’il pourrait ensuite être détruit par une bataille d’usure. Au contraire, la bataille de Diên Biên Phû sonna le glas des ambitions coloniales françaises.
Si l’histoire militaire devait être enseignée par associations de mots, le premier nom qui suivrait « Indochine française » serait « Diên-Biên Phû » et la première idée qui viendrait ensuite serait « défaite désastreuse ». Heureusement nous ne pratiquons pas ce genre d’enseignement, mais beaucoup de gens persistent à croire que les opérations des Français en Indochine, et particulièrement leurs actions aéroportées, ne furent qu’une suite de bévues.
La première guerre d’Indochine débuta en 1946 quand, après une année de négociations entre le leader nationaliste vietnamien Hô Chi Minh et les Français, un convoi français tomba dans une embuscade et fut détruit en août à Bac Ninh. A cette époque, Vô Nguyên Giap, expert militaire de Hô, avait sous ses ordres environ 50 000 hommes disposant d’un armement hétéroclite d’origine japonaise, américaine et française. Il n’était jusqu’alors pas parvenu à obtenir l’aide du bloc communiste, et la Chine ne s’était pas encore dépêtrée de sa guerre civile. On savait que leViêt-minh avait mené la guérilla contre les forces d’occupation japonaises depuis 1941, et on peut rappeler non sans ironie qu’il avait reçu pendant la guerre l’appui des États-Unis
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