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3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine

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Le 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (ou 3e RPIMa) est un régiment parachutiste de l’armée de terre française. Il est l’héritier du 3e bataillon colonial de commandos parachutistes créé en 1948 et du 3e régiment de parachutistes coloniaux. Le régiment appartient à la 11e brigade parachutiste.

La campagne d’Indochine a été la grande époque des parachutistes coloniaux. Des milliers de jeunes Français ont servi dans des bataillons plusieurs fois reformés après des pertes terribles. Ils tirent leur origine de la 1re demi-brigade de commandos coloniaux de parachutistes, héritière elle-même des paras de la France libre, de la demi-brigade des SAS, du groupement des bataillons parachutistes de choc dont le drapeau a reçu la croix de la Légion d’honneur le 14 juillet 1954.

Création et différentes dénominations

8 janvier 1948 : création du bataillon à Vannes
9 novembre 1948 : création administrative du 3e BCCP (3e bataillon colonial de commandos parachutistes) à Saigon
1er octobre 1950 : devint le 3e GCCP (3e groupe colonial de commandos parachutistes)
1er novembre 1950 : dissolution
1er janvier 1951 : nouvelle création du bataillon à Saint-Brieuc
27 décembre 1951 : devient 3e BCCP à son départ pour l’Indochine
28 mai 1952 : devient le 3e BPC (3e bataillon de parachutistes coloniaux)
31 août 1953 : dissolution (permet la formation du 5e BPVN)
1er juin 1955 : nouvelle création du 3e BPC à Mont-de-Marsan
1er novembre 1955 : devient 3e RPC (3e régiment de parachutistes coloniaux)
1er décembre 1958 : devient 3e RPIMa (3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine)

Historique des garnisons, campagnes et batailles

Garnisons successives

En 1948 : Vannes-Meucon puis en Indochine.
En 1951 : Saint-Brieuc puis à nouveau en Indochine.
En 1955 : Bayonne puis à Bône en Algérie.
De 1956 à 1960 : Sidi Ferruch
En 1962 : Carcassonne jusqu’à nos jours.

Guerre d’Indochine

Créé en janvier 1948, le 3e bataillon colonial de commandos parachutistes rejoint l’Indochine en novembre de la même année.
 26 et 27 mai 1950 : Après largage, reprise du poste de Dong Khe où stationnait le 8e RTM.
Deux fois cité à l’ordre de l’armée, il est dissous après son sacrifice lors de la Bataille de la RC 4 en octobre 1950. Lors de cet épisode le 3e BCCP du capitaine Cazaux et le 1er BEP du commandant Segrétain vont pratiquement disparaître.

Recréé le 27 décembre 1951, il reçoit l’appellation de 3e bataillon de parachutistes coloniaux le 28 mai 1952 et s’illustre encore en Indochine où il est de nouveau cité à l’ordre de l’armée à la suite de la bataille de Na San.

Il est une fois encore dissous en 1953 après avoir fourni l’ossature du 5e bataillon de parachutistes vietnamiens.

Guerre d’Algérie

De nouveau recréé, le bataillon prend l’appellation de 3e régiment de parachutistes coloniaux le 1er novembre 1955 sous les ordres du lieutenant-colonel Bigeard. Il est présent dans toutes les grandes opérations en Algérie et participe aux combats de Bizerte.

Depuis 1962

Devenu le 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine le 1er décembre 1958, il rentre en métropole et s’installe le 22 juillet 1962 à Carcassonne où il est entièrement professionnalisé en 1976.

En 1968, le régiment intervient au Tchad lors de la première guerre civile tchadienne, puis en 1978 au sud Liban où son chef, le colonel Salvan, est grièvement blessé, puis à Djibouti, de nouveau au Tchad, en Centrafrique, en Nouvelle-Calédonie, au Togo, au Gabon, au Rwanda, en Irak, en Turquie, au Zaïre, en ex-Yougoslavie, au Congo et enfin au Kosovo où il obtient sa cinquième citation.

Le 29 juin 2008, lors d’une journée portes ouvertes, où une prise d’otages était simulée, seize personnes sont blessées par balles1 (voir l’article sur la fusillade de Carcassonne). Cet incident sera à l’origine de la démission du chef d’état-major des armées, le général Cuche.

Traditions

La fête des troupes de marine est célébrée à l’occasion de l’anniversaire de la bataille de Bazeilles, ce village qui a été quatre fois repris et abandonné sur ordres, les 31 août et 1er septembre 1870.

Et au Nom de Dieu, vive la coloniale, les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.

Devise

Remplaçant la fameuse devise du 3e BCCP, "descendre partout et s’élever toujours" par "Être et durer", devise créée par le général Marcel Bigeard qui a demandé cette devise et un nouvel insigne quand il en a pris la charge. Voir son livre testament écrit juste avant sa mort.
Insigne

Insigne régimentaire de poitrine du 3e BCCP
Insigne régimentaire de poitrine du 3e RPIMa
Brevet parachutiste militaire
Insigne de béret "para TDM"
Insigne de bras gauche des troupes de marine, modèle "sous-officier"
Insigne de bras droit de la 11e brigade parachutiste

Descriptions héraldique de l’insigne du 3RPIMa :

rectangle de gueules a un parachute adextré d’un demi vol montant d’argent dépassant l’écu le tout brochant sur une épée basse d’argent gardée d’or.
en chef l’inscription 3 RPIMa.
en pointe la devise " être et durer "sur le fer de l’ancre d’or.
homologué G 445 le 15 juin 1957

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d’or dans ses plis, les inscriptions suivantes3,4 :
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre des TOE

Depuis sa création, 476 officiers, sous-officiers et marsouins parachutistes, sont morts pour la France sous son drapeau.

Décorations

Sa cravate est décorée de la croix de guerre des TOE avec trois palmes (trois citations à l’ordre de l’armée) et une étoile de bronze (une citation à l’ordre de la brigade) et de la croix de la valeur militaire avec deux palmes (deux citations à l’ordre de l’armée). Les marsouins du 3e RPIMa on droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre des TOE.

Le régiment avait également reçu une citation sans croix à l’ordre de l’armée pour l’intervention au Liban en 1978 qui a été remplacée par une citation avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme.

Sa citation à l’ordre de la brigade lui a été décernée pour son action en tête du dispositif allié au Kosovo en 1999. Le 21 mai 2012, le drapeau du régiment est décoré de la croix de la valeur militaire avec palme pour sa citation pour l’intervention en Afghanistan dans le cadre de l’ISAF5.

Chant

Hymne du 3e RPIMa : "Rien ne saurait t’émouvoir"

devise

"Être et durer"

béret rouge, amarante, des "paras T.D.M."

Chefs de corps

3e BCCP

Chef de bataillon Ayrolles : janvier 1948 - septembre 1949
Capitaine Cazaux : septembre 1949 - mai 1950
Chef d’escadron Decorse : mai 1950 - octobre 1950

3e BPC

Capitaine Bonnigal : décembre 1951 - avril 1953
Capitaine Bouvery : avril 1953 - août 1953
Chef de bataillon Lenoir : juin 1955 - novembre 1955

3e RPC

Colonel Marcel Bigeard : du 1er novembre 1955 au 12 avril 1958
Lieutenant-colonel Trinquier : avril 1958 - décembre 1958

3e RPIMa
Uniforme de parachutiste de l’infanterie de Marine.

Lieutenant-colonel Trinquier : décembre 1958 - mars 1959
Lieutenant-colonel Bonnigal : avril 1959 - janvier 1961
Lieutenant-colonel Le Borgne : janvier 1961 - juillet 1962
Lieutenant-colonel Mollo : août 1962 - février 1963
Lieutenant-colonel Mathiot : février 1963 - décembre 1963
Lieutenant-colonel Escarra : décembre 1963 - décembre 1965
Lieutenant-colonel Courtiade : décembre 1965 - décembre 1967
Lieutenant-colonel de Haynin de Bry : décembre 1967 - avril 1970
Lieutenant-colonel Garnier : avril 1970 - juillet 1972
Lieutenant-colonel Chabanne : juillet 1972 - septembre 1974
Colonel Datin : septembre 1974 - septembre 1976
Colonel Salvan : septembre 1976 - juillet 1978
Lieutenant-colonel Mircher : juillet 1978 - juillet 1980
Lieutenant-colonel Leblanc : juillet 1980 - juillet 1982
Colonel Roudeillac : juillet 1982 - juillet 1984
Colonel Billot : juillet 1984 - juillet 1986
Colonel Ménard : juillet 1986 - juillet 1988
Colonel Stouff : juillet 1988 - juillet 1990
Colonel Ribeyron : juillet 1990 - juillet 1992
Colonel Poncet : juillet 1992 - juillet 1994
Colonel Marengo : juillet 1994 - juillet 1996
Colonel Six : juillet 1996 - juillet 1998
Colonel Legrand : juillet 1998 - juillet 2000
Colonel Tramond : juillet 2000 - juillet 2002
Colonel Hogard : juillet 2002 - juillet 2004
Colonel Guibert : juillet 2004 - juillet 2006
Colonel Merveilleux du Vignaux : juillet 2006 - juin 2008
Colonel Perrin : juin 2008 - juillet 2010
Colonel Philippe Pottier : juillet 2010 - juin 2012
Colonel Mabin : juin 2012 - juin 2014
Lieutenant-colonel Journé - juin 2014

Personnalités ayant servi au régiment

Général Marcel Bigeard
Sergent-chef Marc Flament
Albert Spaggiari
Thierry Légier
Thierry Marx
Général François Cann

Le régiment aujourd’hui

Subordinations

Le 3e RPIMa fait partie de la 11e brigade parachutiste, elle-même sous commandement du Commandement des forces terrestres (CFT).

Composition

Actuellement, le régiment est constitué d’un état-major de sept compagnies soit :

4 compagnies de combat

1re compagnie, couleur le blanc, surnom "Les fantômes"
2e compagnie, couleur le noir, surnom "Les gros noeuds"
3e compagnie, couleur le jaune, surnom "Les cobras"
4e compagnie, couleur le carmin, surnom "Les léopards".

3 compagnies spécialisées

La CEA, compagnie d’éclairage et d’appui, couleur le vert, surnom "Les lynx"
la CCL, compagnie de commandement et de logistique, couleur le rouge, surnom "Les phacochères".

la 5e compagnie, de réserve, couleur le marron, surnom "Les fennecs".

Missions

Outre les missions identiques à celles qui sont dévolues aux régiments d’infanterie motorisée, le 3e RPIMa, compte tenu de ses aptitudes particulières, est organisé et entraîné pour être mis à terre par parachutage, aérotransport, posé d’assaut ou héliportage, en vue de saisir un point clé ou une tête de pont dans la profondeur, couvrir une grande unité face à une menace inopinée, mener un combat sur les arrières, contrôler une zone, extraire et évacuer des ressortissants.

Régiment d’infanterie polyvalent, il est apte à s’engager sous toutes les formes du combat d’infanterie approche sous blindage et combat d’infanterie légère, assaut par air et combat aéromobile. Pour cela il est doté d’équipements modernes et adaptés véhicules de l’avant blindé, véhicules aéromobiles, mortiers lourds et mortiers de 81 mm, canons de 20 mm, missiles MILAN et ERYX, fusils de précision PGM et FRF2, lance-grenades individuels, moyens de transmission de la dernière génération et optronique de pointe.

Matériels

PR4G (poste radio)
LUCIE (vision nocturne)
AIM POINT (visée laser)

Véhicules

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75VAB
31 Auverland
50 P4
Camion GBC
PVP

Armement

Famas
Minimi
FRF2
Canon de 20 mm
PGM
6 mortiers de 120mm
6 mortiers de 81mm
24 postes de tir Eryx
16 postes de tir Milan

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