mardi 13 décembre 2016, par
Ces opérations retinrent principalement l’attention, mais, de par leur valeur intrinsèque, deux actions d’importance moindre méritent d’être examinées de plus près.
Au début des années 1950, la frontière nord entre le Viêt-nam et la Chine était passée aux mains du Viêt-minh. La guerre civile était terminée en Chine et, en tant que dernier-né des Etats communistes, ce pays ravitaillait le Viêt-minh en armes et en équipements fabriqués en Union Soviétique ou en Europe de l’Est.
En 1952 le Viêt-minh était assez puissant pour opérer de façon semi-régulière et s’était fixé des buts stratégiques annuels. En 1952 il envisageait de s’emparer d’une base de départ contre le Laos, d’établir une liaison avec la Thaïlande et de mettre la main sur la récolte d’opium. Pour ces opérations, il engagea 300 000 volontaires locaux et
120 000 gérilleros provinciaux, ainsi qu’une armée régulière forte de six Div. d’Inf. et d’une Div. d’Aie — un total de 100 000 soldats réguliers bien armé et bien entraînés.
Les Français avaient connaissance de ces plans, mais ne disposaient pas des moyens nécessaires pour couvrir la frontière laotienne. La meilleure solution était de capturer et de détruire les dépôts de ravitaillement ennemis situés dans la région de Phu Doan entre Truyen Doan et Yen Bai.
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