vendredi 26 mars 2021, par
Durant le règne de Catherine la Grande, les Lumières voient le jour en Russie, ainsi que l’émergence d’une réflexion politique… mais c’est également la naissance de l’opposition.
Il est désormais permis et encouragé de penser, de réfléchir : les voyages en Europe promeuvent l’enrichissement des connaissances et les études pour les jeunes Russes. De là arrive en Russie l’influence philosophique et politique de la France, l’Angleterre et l’Allemagne. La Russie, dès lors, édite et voit sa littérature naître : Karamzine publie Pauvre Lise dans le Journal de Moscou en 1792. En 1764, déjà, un premier institut d’éducation pour jeunes filles de la noblesse russe est créé, suivi de la construction d’écoles pour tous les niveaux, bien que la noblesse continue à bénéficier de précepteurs privés. En effet, les paysans sont encore peu concernés par l’instruction.
Cette nouvelle opinion publique concerne l’élite russe qui a accès à la culture : il s’agit donc d’un groupe restreint. Denis Fonvizine, auteur de comédies et premier dramaturge russe, écrit son Traité sur les lois immuables de l’Etat, pendant qu’est publié De la corruption des moeurs du prince Chtcherbatov. En Russie retrace le même siècle que celui des Lumières en Occident, mais à un stade moins avancé. Et le début des critiques de la vie politique sont les prémices de l’opposition au tsarisme à venir.
Sources : RIAZANOVSKY, Nicholas, Histoire de la Russie des origines à 1996, Paris, Laffont, 1999.
AMACHER, Korine, La Russie, 1598-1917 : révoltes et mouvements révolutionnaires, Infolio, 2011
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