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Un an que les obus sont projetés de partout sur le front , que les hommes s’entretuent, soumis aux ordres de l’Etat major et déjà condamnés en montant dans le train qui les emmène dans leur section quand, en Suisse, avec la rédaction du Manifeste de Zimmerwald le 7 octobre 1915 du côté socialiste, on pense que cette guerre est la conséquence des « rivalités impérialistes », que le capitalisme cherche à exploiter les hommes au bénéfice de seulement quelques uns. Les Capitalistes mentiraient en disant que la guerre est une défense nationale pour la « justifier », et ainsi empêcheraient l’avancée du pays, en privilégiant la minorité. Verrait-on ici un début de communisme ?

Lénine et Trotski étaient présents à cette assemblée, voulant eux aussi condamner la guerre. C’est la première conférence socialiste internationale, organisée par Robert Grimm, dirigeant socialiste suisse, à laquelle participèrent trente-huit socialistes venus de douze pays. C’est Léon Trotski qui rédigea le manifeste, lui qui pensait avec conviction que pour stopper la guerre, il fallait une révolution.