dimanche 8 avril 2007, par
Les grenadiers à cheval jouissaient, avec les grenadiers à pied, de leur prestige d’anciens de Marengo. Les conditions d’admission étaient tout aussi rigoureuses que pour les grenadiers à pied. Passant de l’exGarde consulaire dans la Garde impériale (29 juillet 1804), le régiment fut composé d’un étatmajor et de quatre escadrons de deux compagnies chacun, soit 1 018 cavaliers. Un décret impérial du 15 avril 1806 lui adjoignit un escadron de vélites dotés d’une taille de 1,76 m au moins et d’un revenu annuel assuré de 300 francs..
Instruits à part en temps de paix, les vélites n’étaient mêlés aux grenadiers que pour les marches ou la guerre ; en cette dernière circonstance, l’unité se dédoublait en deux régiments commandés chacun par un major sous les ordres du colonel..
Sur leurs traditionnels chevaux noirs, ils se distinguèrent dans toutes les batailles jusqu’à Waterloo. Les grenadiers à cheval portaient le même habit que les grenadiers à pied. Ils avaient toutefois des passants d’épaule aurore, et sur les épaules, à gauche une contreépaulette, à droite une aiguillette aurore. Après 1807, il y eut deux contre-épaulettes et une aiguillette. Le bonnet d’ourson était dépourvu de plaque. Les bottes à l’écuyère, à tige molle pour la tenue de route, furent à tige forte pour la grande tenue à partir de 1802..
En campagne, la culotte de drap gris renforcée de peau entre les cuisses remplaçait la culotte de peau de daim ou de mouton. Pour les officiers, tout ce qui était aurore chez le cavalier devenait or, tant dans l’uniforme que dans le harnachement.
source : lilane et fred funcken "costume et armes des soldats du premier empire" Casterman 1990
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