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Le Minenwerfer, mortier "léger" de 76mm, pesait tout de même quelque 100 kg, ce qui ne facillitait pas son transport par les fantassins pendant les opérations. Une équipe de six hommes pouvait maintenir une cadance de tir de 20 coups par minute, pendant une période limitée. Le mortier de 76 mm tirait un projectile de 4,5 kg, sa portée optimale était comprise entre 300 et 1000 mètres.

’IMW 7.6 cm n/A’

Ce modèle de Minenwerfer léger (calibre 7.58 mm) était en cours de développement lorsque la Grande Guerre éclata. Il était destiné à compléter la gamme des minenwerfers lourds (250 mm) et moyens (170 mm). Plus léger, et donc plus simple à manoeuvrer dans les premières lignes, cet engin finit par surpasser en succès les autres modèles plus anciens.
La firme Rheinmetall livra ses premiers modèles quelques mois après le début du conflit. En 1916, un nouveau modèle (’n/A’ : ’Neue Art’) vint se substituer au modèle initial (’a/A’ : ’alte Art’). Ces deux variantes ne différaient que par le socle, initialement rectangulaire, ensuite semi-circulaire pour une rotation de la pièce de 360° sur sa base.
Les derniers modèles produits étaient équipés d’un affut avec bèche, permettant les tirs tendus, particulièrement efficaces contre les blindés.

Poids 140 kg - tube 5,2 calibres - portée 1050 m

Pendant la Première Guerre mondiale, le terme allemand Minenwerfer désignait aussi une pièce d’artillerie avec une élévation de tir importante, souvent au-dela de 45 degrés au-dessus de l’horizontale. Leur canon était court et fut rechargé par l’avant. Il s’agit la d’un précurseur du mortier moderne et du lance-grenades.

Leur nom dans l’argot des Poilus français de l’époque était torpille, crapouillot ou tortue.