jeudi 28 mai 2015, par
Malgré tout, l’organisation des brigades internationales se développe. En novembre 1937 naît la 13e, composée en majorité de Polonais. En décembre se forme une compagnie juive, dénommée « Naftali Botwin ». Elle a son propre drapeau, édite un journal en yiddish. Son chef, Karl Gutmann, sera tué au combat. En février 1938, voici la 129e brigade internationale composée moitié de Slaves, moitié d’Espagnols. Son chef, Komar, est aujourd’hui général de l’armée polonaise. Au printemps de 1938, réorganisation importante : •les volontaires sont regroupés par nationalité afin de faciliter les tâches du commandement et leur nombre permet de former deux divisions, la 35e et la 45e, composées en majorité d’étrangers.
En janvier 1937, la 14e brigade est engagée près de Segovia pour tenter de décongestionner le front du Nord, en juin de la même année, la 12e et la 149e attaquent en Aragon. Le général Lukacz, commandant la 45e division, est tué. Ces deux offensives échouent.
En juillet, toutes les brigades internationales, sous le commandement des généraux espagnols Modesto et Jurado, obtiennent un succès sans lendemain à Brunete, en Castille, à l’ouest de Madrid. En août, tentative identique à Belchite. Fin octobre, les franquistes entrent dans les Asturies. De décembre 1937 à février 1938, les brigades internationales sont au premier rang dans la grande bataille de Teruel, en mars-avril, dans celle d’Aragon.
Dans les deux cas, après d’importants succès initiaux, les républicains, inférieurs en nombre, mais surtout en matériel, échouent.
La dernière bataille des « internationaux » sera un succès : le passage de l’Ebre sur un front de 60 kilomètres et une avance de 20 kilomètres en profondeur, autour de Gandesa.
Les Français s’y distinguent particulièrement. Parmi eux, Henri Rol, qui deviendra le colonel Rol-Tanguy et recevra, avec le général Leclerc, en août 1944, la capitulation du général von Choltitz à Paris ; le métallo Henri Georges, qui deviendra le colonel Fabien, l’un des héros de la Résistance, tué sur le front d’Alsace en 1945.
Mais le gouvernement républicain espagnol du Dr Juan Negrin, convaincu de ne plus pouvoir l’emporter, recherche une paix de compromis. A la S.D.N., on négocie le départ progressif des étrangers de chaque camp. En gage de bonne volonté, Negrin décide le départ des brigades. Le 28 octobre 1938. à Barcelone. les « internationaux » quittent l’Espagne, sous les vivats, couverts de fleurs.
sources : Article de Gerard de Séde historia magazine 1970
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