lundi 25 mai 2015, par
André Malraux est arrivé en Espagne en octobre 1936, comme André Marty. Malraux a déjà lutté huit ans plus tôt dans les rangs des révolutionnaires chinois. Cette fois, accompagné de son ami, l’officier aviateur Corniglion-Molinier, il entreprend de créer une escadrille : ce sera l’escadrille « Espana » dont il prend le commandement. Les appareils ont franchi la frontière, soit avant sa fermeture, soit après, clandestinement ou grâce à la complaisance de fonctionnaires français. Ils sont hétéroclites et souvent peu adaptés aux conditions locales du combat. Certains — les Bloch — sont surnommés les « cercueils volants ». Manquant d’aviation, le gouvernement républicain fait aux volontaires de l’air des conditions privilégiées. Ils sont engagés sous contrat, avec, la plupart du temps, des soldes élevées de spécialistes. L’escadrille commandée par Malraux rendra de grands services. Son chef, blessé, retournera au combat en 1938 après un bref séjour en France. Ecrivant en 1963, alors que Malraux sera ministre de De Gaulle, la dirigeante communiste espagnole Dolores lbarurri — la fameuse « Pasionaria » lui rendra hommage par-delà l’abîme politique qui les sépare. Le gouvernement républicain décerne à Malraux sa plus haute ‘’A, décoration. L’entreprise de l’écrivain français se situe en marge des brigades internationales proprement dites. Elle ne s’en inscrit pas moins dans l’épopée des volontaires étrangers venus au secours de l’Espagne républicaine.
sources : Article de Gerard de Séde historia magazine 1970
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