mercredi 24 juin 2015, par
Au cours de la dure bataille des Vosges, la percée avait failli être réalisée, mais l’ennemi avait, chaque fois, réussi à se rétablir en utilisant habilement les facilités que lui offrait le terrain. Au début de novembre 1944, il tenait encore solidement la crête des Vosges. Plus au sud, le front formait une vaste poche dont le point de convergence était Belfort.
A l’issue de la bataille, les unités avaient bénéficié de quelques jours de repos et célébré dignement l’anniversaire du 11 novembre.
Sous l’énergique impulsion du général de Lattre, l’état-major de la Ire armée avait alors préparé minutieusement la reprise de sa marche en avant vers le Rhin. Dans le même temps, les moyens nécessaires sont rassemblés et les approvisionnements en essence et en munitions reconstitués.
La bataille des Vosges à peine terminée, le général de Lattre prend la décision de profiter du déplacement du gros des forces ennemies aspirées du sud vers le nord par la bataille des Vosges pour reporter son effort au sud, dans la région de Montbéliard. Le 24 octobre, il expose son intention de déclencher, par surprise, une attaque dans le secteur du Doubs, ayant pour but immédiat de soustraire à l’occupation allemande la population industrielle de Montbéliard-Sochaux et de raccourcir notablement le front du 1er corps d’armée ; le cas échéant, l’exploitation du succès doit être entreprise en vue de s’emparer des débouchés est de la trouée de Belfort et de commencer la réduction du camp retranché
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Derniers commentaires
par ZIELINSKI Richard
par Kiyo
par Marc
par Marc
par Marc
par Marc
par vikings76
par Marie
par philou412
par Gueherec