samedi 27 juin 2015, par
La crise monétaire britannique ébranle la structure financière de vingt États en Europe et en Amérique latine. En 1933, à son tour, le dollar abandonne sa référence à l’or et, en 1936, le franc lui emboîterâ le pas.
Sur le plan commercial, la Grande-Bretagne renie, pour la première fois de son histoire, le libre-échange. Le commerce international subit alors les contrecoups de la crise monétaire.
A l’intérieur, on assiste à des fermetures en cascade d’usines et d’entreprises. Le chômage sévit. On compte près de 30 millions de chômeurs dans le monde. Dans certains pays, la misère’ des sans-emploi créera des situations révolutionnaires. Mais, en Grande-Bretagne, un journal conservateur se réjouit car « les chômeurs à aucun moment ne se sont tournés vers la révolution, ni n’ont abandonné leur dignité. Ils ont simplement conservé leur calme et se sont résignés à cet état de choses, faisant leur ordinaire de portions de frites au poisson ».
Se promenant dans Londres, l’écrivain George Orwell constate : « Pour étudier le chômage et ses conséquences, il faut aller dans les secteurs industriels. C’est quand vous avez pour logis la rue, où personne n’a de travail, où la chance de trouver un emploi semble aussi faible que celle de posséder un avion, et beaucoup plus faible que de gagner 50 livres dans un pari sur un match de football, c’est là seulement que vous commencez à prendre conscience des changements qui se font jour dans notre civilisation. »
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