mardi 14 juillet 2015, par
Le soir du 14 mai, jour de l’Ascension, l’exposition a été ouverte au public, pour la première fois, jusqu’à minuit. Etait-ce un symbole ? Quoi qu’il en soit, cette entrée triomphale dont les pylônes étaient de feu, ces allées illuminées, ces tours de clarté, ces ponts de flamme éclos sur l’eau, ces palais embrasés par d’ « indivisibles clartés », tout cela dressait vers le ciel comme un bouquet de lumière, une prodigieuse ascension de flammes dorées, argentées, bleues, vertes, roses, jaunes, toutes les couleurs du prisme unies à celles des mines de Golconde ; bref ; la féerie lumineuse d’une ville des Merveilles et des Mille et Une Nuits.
C’est l’image que je veux, pour ma part, garder de cette exposition : ce prodigieux feu d’artifice qui achève en apothéose l’ère coloniale de la France. Mais personne, ce jour-là, ne pouvait le penser !
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