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Le Quotient Intellectuel

Abrégé en Q.I., le quotient intellectuel est le résultat des tests psychométriques qui mesurent l’intelligence. Le quotient intellectuel est établi à partir de tests évaluant sa capacité intellectuelle globale, ainsi que son aptitude à s’adapter à des situations nouvelles et à découvrir des solutions aux difficultés qui se présentent à lui.
L’intelligence représente pour l’homme sa position par rapport à son inférieur, l’animal et par rapport à son supérieur, Dieu. L’étymologie du mot intelligence vient du verbe latin « intelligere » qui veut dire « comprendre ». Il est très difficile de donner une définition de l’intelligence qui convienne à tous. La définition de l’intelligence se traduit par plusieurs idées. Pour certaines personnes, elle serait l’aptitude à résoudre des problèmes. Pour d’autres, elle serait la réussite scolaire ou encore, elle serait l’ensemble des facultés mentales. Il existe une infinité de définitions de l’intelligence.

Histoire du Q.I.

La première personne à avoir observé une différence individuelle de l’intelligence est Friedrich Wilhelm Bessel. La fin du dix-neuvième siècle est marquée par plusieurs tentatives pour mesurer les processus mentaux. C’est dans une perspective générale que Wundt crée en 1879 le premier laboratoire de psychologie expérimentale.
Jusqu’au début du vingtième siècle, l’intérêt se porte sur la mesure de processus mentaux simples. Des hommes comme Francis Galton et James McKeen Cattell qui proposent des tests mais ces tests ne prédisent pas de façon satisfaisante la réussite scolaire. Les épreuves précédentes ont été critiquées par Alfred Binet, un pédagogue et psychologue français (1857-1911), qui a étudié des cas plus complexes. Il invente, avec l’aide de Théodore Simon, la première échelle de mesure d’intelligence, donc le premier test de Q.I. Cette échelle, présentée au congrès de psychologie de Rome en 1905, vise à détecter les sujets souffrant de retard mental. Elle sera nommée « l’échelle de Binet-Simon ». Elle est composée de trente épreuves présentées selon un principe de difficultés croissantes et mesure, lors d’une entrevue individuelle, l’imagination, la mémoire, le niveau de compréhension des enfants, etc. Dès 1916, elle sera adaptée par Terman aux Etats-Unis. C’est le début du règne pour le Stanford-Binet qui sera réservé jusque dans les années 40, et dont les résultats permettront d’expliquer, selon Terman, quatre-vingt pour cent des retards scolaires. La mesure d’âge mental et de Q.I. ne verront le jour que lors des adaptations ultérieures. Il est incontestable que cette échelle est le premier grand test et suscite une grande inspiration pour les psychologues de l’époque.
C’est William Stern, un psychologue allemand (1871-1938) qui a donné le nom de Q.I. pour cette mesure en 1906. Il définit le quotient intellectuel comme le rapport entre l’âge mental et l’âge réel. Ensuite Terman suggère de multiplier ce Q.I. par cent, afin d’éliminer les fractions.