lundi 20 avril 2015, par
Caractéristiques
FAMAS
Calibre : 5,56 mm.
Longueur : 757 mm.
Longueur du canon : 488 mm.
Poids de l’arme chargée : 4,025 kg
Capacité du chargeur :25 cartouches.
Cadence de tir :900-1 000 coups/mn.
Vitesse initiale : 960 m/s.
Au cours des années qui ont précédé et suivi la Seconde Guerre mondiale, l’industrie d’armement française semblait bien avoir été dépassée par ses concurrents étrangers dans la mise au point d’armes légères, mais avec le fusil d’assaut FAMAS elle a fait mieux que de combler son retard. C’est une arme très moderne, très efficace, et un bon exemple du caractère « trapu » propre aux modèles compacts, dans lequel l’ensemble de détente est placé devant le chargeur. Même ainsi, pourtant, le FAMAS est particulièrement court et maniable, et doit être l’un des plus petits fusils d’assaut actuellement en service.
Il est désormais l’arme réglementaire de l’armée française, ce qui suffira à tenir en service pour les dix années qui viennent les chaînes de production installées à SaintEtienne. Les premiers exemplaires construits ont été distribués à certaines unités de parachutistes ou aux forces spéciales ; les troupes françaises s’en sont servi en 1983 au Tchad et au Liban. Le FAMAS est facile à reconnaître, tant son aspect extérieur ne ressemble à aucun autre.
Il utilise la cartouche M193 de 5,56 mm américaine et comporte au-dessus du corps de l’arme une longue poignée de transport qui supporte à la fois la hausse et le guidon. La crosse est imposante et massive. Une alidade placée à l’avant du canon permet le lancer de grenades. Il est possible de fixer une petite baïonnette, et un bipied complète l’équipement standard. Le sélecteur de feu dispose de trois options : coup par coup, automatique, rafale de trois coups. Le dispositif qui commande cette dernière possibilité est logé dans la crosse, avec l’ensemble de la détente qui est d’un mécanisme assez complexe. On a utilisé le plastique partout où on a pu et la finition n’a fait l’objet d’aucun soin particulier : c’est ainsi que le canon, en acier, n’est pas chromé intérieurement.
En dépit de son allure très particulière, le FAMAS est de manipulation et d’usage aisés et son fonctionnement ne présente aucun problème particulier. Le pointage et le lancer de grenades ont été tout spécialement étudiés dans le sens d’une plus grande commodité. En service, l’arme s’est révélée d’un maniement simple. On a même pu réduire les frais d’entraînement grâce à une version qui utilise des cartouches de gaz comprimé, qui projette des plombs, lors des exercices de tir à la cible : cette arme est, par ailleurs, tout à fait conforme au modèle réglementaire
ndw : Toute ma jeunesse !! J’ai adoré cette arme ;son faible encombrement sa sangle super étudiée pour de multiple portages sa précision plus que honnête au vu du calibre et de la longueur de l’armes ...point faible ..il prend trop de place dans un sac de couchage (plus en largueur qu’en longueur par rapport au FSA)
anecdote : la génération Mat 49/FSAavait un excellent décapsuleur sur le pontet de la MAT ...pour la génération FAMAS c’etait le ceinturon ...à croire que l’état major français a toujours eue a cœur que ses soldats puisse se désaltérer en toute circonstance...
source :encyclopedie des armes Atlas 1984
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