lundi 17 septembre 2007, par
En 1804, la tenue des carabinier était encore celle de 1791,à l’exception du bonnet à poil, plus haut de vingt centimètres.
Leur nom venait de la carabine dont ils étaient toujours armés. Ils portaient l’habit à la française avec les épaulettes à franges écarlates et tournantes lisérées de blanc. Ils étaient répartis en deux régiments. En 1806, Napoléon, qui tenait ces « grenadiers de la cavalerie » en haute considération, leur donna son frère Louis pour colonel général de leur ter régiment et son beau-frère Borghèse pour colonel. Par un curieux caprice, il en fit, en 1809, une espèce particulière de cuirassiers. L’ancien uniforme - modeste - fut remplacé par un habit blanc, une double cuirasse en acier recouvert d’une feuille de cuivre et un casque à la romaine.
Ce casque de forme très spéciale ne nous est parvenu qu’en deux exemplaires authentiques, dont un fort endommagé. Il consistait en une bombe en cuivre jaune à laquelle étaient adaptés par des rivets une visière et un couvrenuque également en cuivre. Cet ensemble était surmonté d’un haut cimier de cuivre jaune orné d’une épaisse chenille en crin écarlate ; le tout pesait près de deux kilos.
En 1809, les carabiniers portaient l’habit-veste blanc avec la couleur distinctive bleu ciel. Le règlement de 1812 décrit cet uniformecomme étant dépourvu de revers, à collet bleu céleste liséré de blanc, à retroussis bleu céleste passepoilés de même couleur, garnis de grenades blanches. Le ler régiment avait les parements rouges avec passepoil blanc et pattes à passepoil bleu, tandis que le 2e régiment avait les parements bleu céleste et les pattes de parements bleues. Des épaulettes à franges écarlates garnies d’un fil blanc ajoutaient une protection. La culotte de peau de mouton ou de daim pouvait être remplacée par une culotte hongroise ou un pantalon de cheval en tricot. Aux chaperons, l’équipement habituel du cheval, on substituait en campagne une demi-chabraque en peau de mouton.
En plus de la carabine, les carabiniers étaient armés de deux pistolets et du sabre de cavalerie lourde, modèle An XI.
Les carabiniers disparurent presque tous dans la désastreuse campagne de Russie, dont ils ne revinrent qu’à moins de trois cents.
C’est Henri IV qui crée les carabiniers comme éléments d’élite de la grosse cavalerie. Mais il faut attendre 1788 pour qu’ils deviennent un corps autonome sous forme de deux régiments qui se perpétueront durant la Révolution et l’Empire. Leur uniforme est ainsi décrit dans L’État militaire de l’an X (1802) : « Habit bleu national, parement et revers écarlate, collet bleu, bonnet d’oursin, bandoulière et ceinturon jaunes bordés d’un galon blanc.
Équipage de cheval : selle à la française, t housse bleue bordés d’un galon blanc, une grenade aux coins, les bossettes de - la bride timbrées d’une grenade. »
Le décret du 24 décembre 1809 modifie ainsi leur uniforme : habit blanc, double cuirasse en acier recouvert d’une feuille de cuivre, casque à visière et couvre-nuque surmonté d’un cimier de cuivre jaune orné d’une chenille de crin écarlate. Ils sont armés de la carabine, du sabre et d’une paire de pistolets.
source : lilane et fred funcken "costume et armes des soldats du premier empire" Casterman 1990
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