lundi 17 septembre 2007, par
A l’origine, le mot « dragon » désigne un combattant qui peut se battre indifféremment à pied ou à cheval.
C’est Turenne qui crée les deux premiers régiments, de La Ferté et du Roi, en 1668. Il y en aura 14 dès 1678, 43 en 1690, réduits à 18 en 1789.
Les dragons se distinguent par leurs charges à Arcole, à Rivoli, aux Pyramides, à Aboukir, à Marengo. Ils sont de toutes les grandes batailles de la Grande Armée et donnent souvent le coup du butoir décisif, à Wertingen et à Austerlitz (1805), à Iéna et Prentzlow (28 octobre 1806), où ils anéantissent la cavalerie du prince Auguste, « la plus belle charge que j’aie jamais vue », dira Murat.
Dès 1806 a été constitué un régiment de dragons de la garde. C’est durant la guerre d’Espagne que les dragons acquerront leur plus grande réputation, sous le commandement de Milhaud et de La Tour-Maubourg, à Tudela, à Ocana, à Medellin, à Fuentes de Onoro, où ils chargeront les carrés de l’infanterie anglaise.
L’uniforme de 1791 se perpétue jusqu’en 1812 : casque à cimier en cuivre, garni sur le pourtour d’un turban de veau marin, surmonté d’une crinière noire, habit de drap vert foncé, veste et culottes blanches. En 1812, ils prennent l’habitveste de l’infanterie en teinte verte. Les dragons sont armés du sabre droit, du pistolet et du fusil modèle 1777.
source : lilane et fred funcken "costume et armes des soldats du premier empire" Casterman 1990
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