Napoléon définit ainsi les missions incombant aux hussards et aux chasseurs à cheval :
"La cavalerie légère doit éclairer l’armée fort au loin... Elle doit être soutenue et protégée spécialement par la cavalerie de ligne (Les dragons). Elle est nécessaire à l’avant-garde, à l’arrière-garde, sur les flancs de l’armée. Elle ne peut donc pas être rattachée à un corps particulier d’infanterie pour en suivre les mouvements... Il faut donc qu’elle soit organisée en brigade, divisions pour qu’elle puisse manoeuvrer."
"Le devoir d’une avant-garde ou d’une arriére-garde ne consiste pas à avancer ou à reculer, mais à manoeuvrer. Il faut qu’elle soit composée d’une bonne cavalerie légére, soutenue par une réserve de cavalerie de ligne, d’excellents bataillons d’infanterie et de bonnes batteries d’artilleries..."
Suivent ces recommandations qui montrent à quel point Napoléon avait bien compris qu’elles étaient les conditions du succès d’une bonne cavalerie légère :
"Les escadrons de cavalerie légère en campagne, ne passeront jamais une nuit dans une ville, un village ou une ferme ; ils seront constamment bivouaqués et passeront la nuit sellés et bridés au bivouac qu’ils auront pris après la nuit close (changeant à cet effet celui qu’ils occupaient avant le coucher du soleil) et lequel ils auront reconnu le jour autant que faire se pourra. Les chevaux ne seront pansés que par tiers... Tout officier de cavalerie légère qui aura été surpris par l’ennemi pour avoir passé la nuit dans une ville, un village, un chateau ou une ferme, ou pour avoir conservé la nuit le bivouac du jour, sera passible du conseil de guerre."
Extrait de "La cavalerie au temps des chevaux", par le Colonel DuGué MacCarthy, Editions presse-audiovisuelle, 1989
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