mardi 24 avril 2007, par
C’est un saillant des lignes françaises, cerné de plusieurs côtés, la Meuse compliquant la défense du secteur. Dans le saillant, se trouvent plusieurs forts dont ceux de Douaumont et de Vaux. Mais depuis la destruction des fortifications de Liège, Namur et Maubeuge par les obusiers allemands, le commandement français ne croit plus aux places fortes. Les canons des forts de Verdun sont retirés par décret du 5 août 1915, diminuant ainsi très fortement leur capacité opérationnelle. Joffre a besoin de ces canons pour l’offensive qu’il projette. De même, les garnisons occupant les forts sont réduites bien souvent à quelques dizaines de combattants.
Le système de défense est lui aussi parfois ramené à une tranchée au lieu de trois. Les barbelés sont en mauvais état. Les effectifs sont réduits et moins organisés. Tout cela laisse penser qu’une attaque allemande chercherait à gagner du terrain.
Le calme relatif dont a bénéficié le secteur au cours de ces derniers mois pourrait expliquer le peu d’intérêt porté par le commandement français pour cette section du front.
Pour ravitailler le secteur, il ne reste plus qu’une voie de chemin de fer reliant Bar-le-Duc à Verdun (la prise de Saint-Mihiel par les Allemands en 1914 coupe la ligne Verdun - Nancy). Véritable tortillard, il est impropre au transport de matériel lourd. Parallèlement au chemin de fer se trouve une route départementale que Maurice Barrès appellera « la voie sacrée ». Ce manque de voies de communication avec l’arrière rend encore plus fragile cette partie du front.
sources wikipedia
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