jeudi 20 septembre 2007, par
Pays France
Type : char léger.
Equipage : 2 hommes.
Armement : un canon de 37 mm ; une coaxiale de 7,5 mm. Blindage : maximum 45 mm.
Dimensions :
longueur : 4,2 mm ;
largeur : 1,85 mm ;
hauteur : 2,37 mm.
Poids : 10 t.
Pression au sol : 0,67 kg/cm2.
Moteur : Renault 4 cyl. à essence, développant 82 ch à 2 200 tr/mn.
vitesse sur route : 20 km/h ;
autonomie. 140 km ;
obstacle vertical : 0,5 m ;
coupure franche : 1,6 m (barres de soutien comprises) ;
pente : 60 %.
Temps de service : introduit en 1936 dans l’armée française, au feu jusqu’à l’armistice de 1940. Egalement employé par l’Allemagne, l’Italie (qui recevait les chars de l’Allemagne). la Pologne, la Roumanie. la Turquie et la Yougoslavie.
En 1934, l’infanterie française lançait un appel d’offres pour un nouveau char léger devant remplacer les très nombreux biplaces Renault FT-17 datant de la Grande Guerre et toujours en activité (en fait ce char devait rester en service dans l’armée française jusqu’en 1940 et dans l’armée allemande pendant quelques années encore).
Le nouvel engin devait peser 8 t, avoir un équipage de deux hommes et une vitesse maximale sur route de 20 km/h, son armement devait consister en deux mitrailleuses de 7,5 mm jumelées ou en un canon unique de 37 mm, et le blindage atteindre l’épaisseur maximale de 40 mm.
Quatre sociétés soumirent des dessins : la Compagnie générale de construction de locomotives, Delaunay-Belleville, FCM et Renault Le modèle Renault désigné Renault ZM (ou R-35) sortit vainqueur du concours et la commande pour les 300 premières unités fut placée en mai.
Le prototype était armé de mitrailleuses de 7,5 mm jumelées sous tourelle ; les modèles de série allaient s’en écarter par de nombreux détails. Le train de roulement dérivait d’un autre véhicule Renault l’Automitrailleuse de Reconnaissance 1935 Type ZT, déjà déclarée bonne pour le service.
La production du R-35 se situa entre les 1 600 et 1 900 unités ; à la déclaration de guerre ce char était le plus répandu de tous les blindés français et, de plus. souvent exporté. En mai 1940, les formations de première ligne comptaient 945 chars R-35/R-40, parmi lesquels 820 en dotation organique des armées et 135 autres à la 4e DCR(Division Cuirassée de Réserve). Comme ils étaient prévus pour le soutien d’infanterie, leur manque de vitesse sur route ne leur permettait qu’une mobilité stratégique fort réduite.
Le candidat soumis par FCM en réponse à l’appel d’offres des années 1930 fut également adopté sous la désignation de Char Léger Modèle 1936 FCM mais, en 1940, la fabrication se limitait à 100 unités. de quoi armer deux bataillons seulement. Le char FCM surpassait le’R-35 en vitesse et surtout en autonomie. Le moteur diesel développait 90 ch et la suspension était similaire à celle employée sur le Char 81. La coque était en acier corroyé. à cet égard. le véhicule représentait un progrès certain. Le poids en ordre de combat était d’environ 10.5 t. Certains de ces FCM furent convertis en canons automoteurs après l’invasion allemande.
Comme sur la plupart des chars français, la coque du R35 était faite d’éléments coulés assemblés par boulonnage. Le poste de conduite était à l’avant légèrement déporté vers la gauche, avec une écoutille à deux panneaux l’un s’ouvrait vers l’avant l’autre vers le haut la manoeuvre de ce dernier vantail étant assistée par un piston hydraulique.
La tourelle APX, au centre de la coque, était identique à celle des chars Hotchkiss H-35 et H-39. Le chef de char avait sa coupole mais entrait dans la tourelle par une trappe arrière qui. abaissée, pouvait également lui servir de siège lorsque le char n’était pas en action. L’armement principal consistait en un canon SA 18 de 37 mm, flanqué d’une coaxiale de 7.5 mm L’emport en munitions était de 30 coups de 37 mm et 2 400 coups de 7,5 mm.
Les douilles vides de la mitrailleuse tombaient dans un toboggan qui les évacuait par le soubassement Les derniers modèles de série montaient le canon de 37 mm à tube long SA 38. Le moteur se plaçait à l’arrière droit de la coque, le réservoir d’essence (du type à auto-obturation) occupant la partie gauche. Une cloison pare-feu séparait le moteur de la chambre de combat.
Le train de roulement groupait de chaque côté. cinq roues caoutchoutées, la première indépendante, les autres en deux bogies eux-mêmes montés sur bras oscillants coudés suspendus. Barbotin à l’avant roue tendeuse à l’arrière, trois galets supports. La plupart des engins de ce type emportaient des barres de soutien pouvant se fixer à l’arrière pour accroître les possibilités du char lors d’un franchissement de tranchées.
Aux premiers stades de sa carrière, le véhicule était dépourvu de radio mais les derniers modèles de série en étaient équipés. Cette addition ne faisait qu’ajouter au surmenage du chef de bord qui devait bien sûr, exercer le commandement mais aussi faire office de canonnier et de pourvoyeur. Un autre perfectionnement du R-35 fut I’AMX 40 dont le train de roulement comportait douze petites roues de route. le barbotin à l’avant la roue tendeuse à l’arrière, le retour de la chenille étant assuré par quatre galets-supports.
Cette suspension était nettement meilleure que le mécanisme de Renault. Deux bataillons furent équipés de AMX 40 (auxquels on donnait aussi, parfois. la désignation de R-40) Le R-35 faisait également usage de char à fascines. Sur ce modèle, un cadre courait de l’avant à l’arrière de la coque, par-dessus la tourelle, permettant le transport d’une fascine qu’on jetait dans les excavations pour faciliter le franchissement.
Certains chars portaient une tourelle coulée ou corroyée qui n’était pas encore mise en service de façon officielle. Parmi d’autres variantes destinées à l’expérimentation, il faut citer un char détecteur de mines et un char téléguidé.
Les Allemands assignèrent diverses missions au R-35. Le modèle de base fit de la reconnaissance sur le front de l’Est à partir de 1941 sous la désignation de PzKpfw R-35 (4,7 cm). Beaucoup de ces engins de prise perdirent leur tourelle pour devenir Traktore d’artillerie ou transporteurs
sources l’encyclopedie des blindés ed. Elsevier Séquoia 1978
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