vendredi 14 septembre 2007, par
Type : char lourd
Pays : France
Constructeur : Renault
Equipage : 4hommes
Armement:1 canon de 75mm sous casemate 1 mitrailleuse de coque de 7.5mm un canon de 47mm sous tourelle et une mitrailleuse coaxiale de 7.5mm
Blindage :60mm maximum
Poids:32t
Dimensions : longueur 6.52m ; largeur 2.5m ; hauteur 2.79m
Moteur:6cylindre en ligne a essence refroidit par eau
Puissance :307ch à 1900tr/mn
Performances 28km/h sur route autonomie 150km
Temps de service de 1936 à 1940 dans l’armée française utilisé ensuite par l’armée allemande
Comme d’autres pays après la Grande Guerre, la France manquait de fonds pour la recherche en matière de blindés mais voyait ses généraux adopter des philosophies divergentes quant au rôle futur du char sur le champ de bataille. Certains voulaient enfermer le blindé dans le soutien d’infanterie, d’autres voulaient lui offrir un rôle plus décisif, la cavalerie, enfin, le convoitait pour ses missions de reconnaissance. En 1921, le déjà célèbre général Estienne, chef de la Section technique des chars de combat et depuis toujours, champion de l’arme blindée, fit un appel d’offres à cinq sociétés pour le dessin d’un char pesant 15 t et devant monter sous casemate un canon de 47 mm ou de 75 mm.
En 1924, quatre maquettes différentes furent présentées à Rueil et trois ans plus tard, commande fut passée pour la construction de trois chars, confiés respectivement à la FAMH (Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt), à la FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée) et à Renault-Schneider.
Les véhicules furent réalisés de 1929 à 1931 et reçurent la désignation de Char B. Leur poids était de 25t ils montaient un 75 mm sous casemate, deux mitrailleuses fixes à l’avant de la coque et deux mitrailleuses sous tourelle. L’équipage était de quatre hommes. Ce type, quelque peu modifié, fut mis en production sous la désignation de Char B1 mais 35 unités seulement étaient sorties des chaînes lorsque décision fut prise de fabriquer plutôt un modèle amélioré, au blindage plus épais et au moteur plus puissant désigné Char B1-bis. A la signature de I am en 1940. 365 exemplaires avaient été construits L total, 66 Char B1-bis avaient servi aux 1 0. 2e. 3e et 4 sions cuirassées de réserve et 57 autres dans des c, gnies autonomes.
Le blindage était excellent capable de résister a tc antichars de la Wehrmacht, à l’exception du fameux coque était faite d’éléments coulés assemblés par ni nage. Le chauffeur, assis à l’avant gauche, dirigeait Ig au moyen d’un volant conventionnel relié à un sy hydrostatique. Monté à la droite du chauffeur, le car 35 de 75 mm à tube très court (17,1 calibre) pointait E de +250 à -150. La pièce était fixe en azimut et le c feur effectuait lui-même la visée, par déplacement ci le véhicule. L’arme montrait une caractéristique usuelle, un compresseur d’air qui évacuait les turne tube. Une mitrailleuse Chatellerault de 7,5 mm était fixée l’avant droit de la coque, plus bas que le 75 mm mitrailleuse pouvait être servie par le chauffeur ou le de char.
La tourelle APX, identique à celle du SOMUA était armée d’un canon de 37 mm qui pointait en sgi +180 à -180. La tourelle logeait aussi une 7.5 mm ck champ de tir en azimut indépendant couvrait 100 de et d’autre. L’emport en munitions etait de 75obus (HE) de 75 mm, 50 coups de 47 mm (AP et HE) et 5 100 coups pour ; mitrailleuses. L’équipage se composait d’un chauffeur-canonnier, d’un opérateur radio, du pourvoyeur et du chef char. Ce dernier commandait le véhicule, évidemment, ais devait en outre assurer le pointage, le chargement et tir des armes de tourelle.
Le pourvoyeur, non moins abordé, faisait passer les munitions au chef de char mais chargeait aussi le 75 mm sous casemate. L’opérateur radio ait assis près de la tourelle. L’équipage accédait à l’engin Ir une large trappe dans la paroi latérale droite du véhicule. Le chauffeur disposait d’une écoutille percée au-dessus de son poste et un autre trou d’homme se situait sur [Mère droit de la tourelle. Deux sorties de secours : l’une ms le
soubassement, l’autre sur le toit du compartiment oteur. Ce dernier, l’ensemble de transmission et les semoirs se plaçaient à l’arrière de la coque et un sysme à air comprimé complétait, pour le démarrage, le écanisme électrique habituel. Autre trait intéressant de l’ engin, le compas gyroscopique, également actionné ai- le compresseur.
Le train de roulement groupait, de laque côté, six bogies doubles d’acier parmi lesquels on Comptait trois ensembles de quatre roues chacun, suspendus par des ressorts à boudin verticaux et des ressorts à mes semi- elliptiques. S’y ajoutaient trois bogies indépendants a i avant et un a i amere, les ressorts a lames couvrant dans ces cas un quart d’ellipse. Le barbotin se situait à l’arrière, la roue tendeuse a l’avant, cette dernière étant suspendue par compression.
D’autres perfectionnements du Char B 1-bis menèrent au char B 1-ter, plus fortement blindé, emmenant un mécanicien comme cinquième homme d’équipage et donnant au 75 mm sous casemate un secteur de tir en azimut de 50 de part et d’autre. Cinq unités seulement de cette variante furent construites et aucune ne vit le feu.
L’armée allemande, elle aussi, confia au Char B1 toute me gamme de missions. Son modèle char-école supprimait la tourelle et le canon sous casemate, remplaçant cette dernière arme par une mitrailleuse ; l’engin de ce type portait la désignation PzKpfw B1 (f) Fahrschulewagen. Par ailleurs, en 1942-43, les Allemands modifièrent 24 chars pour en faire des véhicules lance-flammes où le canon sous casemate n’avait évidemment plus aucune raison d’être. ce type prit la désignation de PzKplw Bi-bis ’Flamm). La tourelle fut maintenue pour offrir à l’engin quelques moyens antichars. Venait enfin la version canon automoteur, montant, à la place du canon sous casemate et de la tourelle. l’obusier allemand standard de 105 mm. Les travaux de conversion furent confiés à Rheinmetall-Borsig mais ces modeles resterent tort peu nombreux ; la plupart servirent en France même.
Les Résistants français s’emparèrent de quelques Char B1-bis qu’ils jetèrent dans la bataille pour la libération de Royan, en 1944. L’engin aurait probablement cédé la place à l’ARL 40 mais ce char n’en était encore qu’au stade de la conception à la fin de la campagne de France ; toutefois, il finit par être mis en fabrication en 1946, alors désigné ARL 44.
Parmi les principaux autres chars d’infanterie (moyens et lourds) alignés par les Français, on trouve le Char D1 et le Char D2. Le Dl fut mis au point au début des années 1930 et 160 unités furent construites au bénéfice de l’infanterie de 1932 à 1935. Les chars pesaient 13 t et montaient un canon de 47 mm sous tourelle de même qu’une mitrailleuse fixe à l’avant de la coque, servie par le chauffeur. Les modèles de série ultérieurs comprenaient un blindage plus épais, un moteur plus puissant et une mitrailleuse coaxiale.
Avant même que le Dl ne sorte de production commençaient les travaux sur un engin plus lourd et mieux armé, désigné Char D2, pesant 16 t et propulsé par un moteur à essence 6 cyl. développant 150 ch. Quelque 100 exemplaires étaient prêts en 1940.
sources l’encyclopedie des blindés ed. Elsevier Séquoia 1978
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