vendredi 6 avril 2007
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L’âpreté de cette lutte inégale devait, être illustrée par le destin de " l’as d’afrique ", le plus jeune capitaine de l’armée allemande, l’homme qui après cent cinquante-huit victoires aériennes fut, le 30 septembre 1942, victime d’une panne de moteur au-dessus de’ Tobrouk : Hans Joachim Marseille. Marseille était et restera toujours le virtuose inégalé de la chasse pendant cette seconde guerre mondiale.
A la fin des hostilités, son palmarès dépassait encore de loin celui des meilleurs pilotes alliés ou allemands. Sa carrière prestigieuse s’était accomplie en l’espace d’une seule année. Année légendaire, puisqu’elle lui avait permis d’établir ce record incroyable de cent cinquante-huit victoires, dont cent cinquante et une remportées dans le ciel africain.
Je vis Marseille la dernière fois à l’occasion d’une tournée d’inspection en Libye. Inspection à la fois décevante et encourageante. Si nos pilotes combattaient dans des conditions extrêmement dures - plus dures que tout ce que, j’avais imaginé - ils ne manifestaient nullement le défaitisme dont on m’avait parlé en Italie. Ils savaient que leurs efforts pour redresser la situation resteraient vains, mais ils se battaient quand même, avec une détermination farouche.
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