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Ernst Udet

Victoires

62

Biographie

Extrait - Jusqu’au bout sur nos messerschmitt - Adolf Galland

C’est dans l’escadrille du célébre capitaine Manfred Von Richtofen que le llieutenant Ernst Udet fit ses premiéres armes et obtint 62 victoires (il avait peint sur le gouvernail de son appareil la devise " tu ne m’auras pas "au court du premier conflit mondial. Dans l’entre deux guerre, il organisa des shows aériens dont l’audace n’as jamais était égalé et tint des role importants dans plusieurs grands films sur l’aviation.

La seconde guerre mondiale fit de lui le chef de la chasse allemande

mais il n’avait jamais pu supporter goering et les conception d’Hitler le révoltaient.

Les conflit qui en résultérent brisérent moralement cette homme honnéte et chevalrésque qui aprés avoir déclaré :" Il est impossible de vivre quand on ne peut plus se regarder honnétement dans un miroir se fit "sauter la cervelle" d’un coup de révolver plutot que de subir plus longtemps le joug hitlérien.


L’automne 1941 apporta toute une Succession d’événements aussi mélancoliques que le paysage brumeux, aux arbres dénudés. Le 17 novembre, la radio de Berlin interrompit ses émissions pour diffuser un communiqué du Haut Commandement - " Ce matin, l’inspecteur général de la Luftwaffe, le général de corps d’armée Ernst Udet, a trouvé la mort en essayant personnellement un appareil d’un type nouveau.

Sur l’ordre du Furheur, le grand aviateur aura des obsèques nationales. " Quelques semaines plus tôt, j’avais rencontré Udet dans une des chasses de Gôring, la "forêt des Elans ", en Prusse-Orientale. Le souvenir des longs et graves entretiens que nous eûmes à cette occasion me fit entrevoir des rapprochements qui devaient bientôt se confirmer. Udet n’avait pas trouvé la mort dans un accident. Il avait mis fin à ses jours, d’une balle de revolver.


Chez les jeunes pilotes de chasse, Udet jouissait naturellement d’une énorme popularité. Avec ses soixante-deux victoires aériennes remportées au cours de la première guerre mondiale, le glorieux pilote était pour nous à la fois un exemple, un ami sûr et un magnifique ’Camarade. Il alliait à ses capacités exceptionnelles de pilote un charme irrésistible et le don de prendre la vie du meilleur côté. On ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Entre les deux guerres, il avait fait des exhibitions d’acrobatie aérienne dans le monde entier, accompagné des expéditions en Afrique, soulevé l’enthousiasme des Américains du Nord et du Sud.

En 1933, il était rentré en Allemagne. Hermann Gôring, son compagnon d’armes et dernier chef d’escadre, le persuada, non sans mal d’ailleurs, de lui prêter son concours pour l’édification de la Luftwaffe. Udet fit une carrière foudroyante : inspecteur de la chasse en 1935, colonel et chef des services techniques du ministère en 1936, lieutenant-général en 1938 et, en 1939, inspecteur général de la Luftwaffe, c’est-à-dire l’homme responsable de l’ensemble des armements aériens.

Il est certain qu’Udet n’a jamais ambitionné les honneurs et la puissance. Calme et modeste, il aimait trop son indépendance. En outre, sa chaleur humaine constituait, dans l’accomplissement d’une tâche aussi énorme, un lourd handicap : Udet manquait totalement de dureté. En fin de compte, ses efforts devaient donc échouer ; mais, à mon sens, cet échec était imputable surtout à l’homme qui l’avait chargé d’une telle responsabilité. A notre dernière rencontre, je le trouvai terriblement changé. Udet avait perdu toutes les qualités qui le rendaient si attirant : sa puissante joie de vivre, son humour, sa cordialité communicative.

Il était devenu amer, d’une amertume proche du désespoir. Déjà, le déroulement des événements militaires lui avait montré que la Luftwaffe était engagée dans la mauvaise direction. " Il nous faut des chasseurs, et encore des chasseurs, ne cessait-il de répéter, des milliers de chasseurs ".


C’était pourtant sous son règne que la production aéronautique allemande plafonnait, en ce qui concernait la chasse, à un niveau absolument insuffisant : le nombre des appareils sortis par mois était loin de compenser l’effroyable usure du front de l’Est, si bien qu’il ne fallait même plus songer à reconquérir la suprématie aérienne dans l’Ouest. Udet prévoyait certes le "Verdun de l’air " qui se préparait dans l’immensité du ciel soviétique. Mais il finit par s’égarer dans le labyrinthe administratif du Haut Commandement, si bien que, ce 17 novembre, il s’effondra définitivement.


sources :
Ernst Udet pilote du diable et Jusqu’au bout sur nos messerschmitt - Adolf GallandEditeur/Collection : J’ai Lu - Leur Aventure 1970 Hans Herlin
et article serie atlas Mach 1 1982

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