mercredi 23 septembre 2015, par
Les marines britannique et américaine, bientôt suivies par la France, le Portugal et les pays scandinaves, avaient adopté le Schnorchel allemand dont les Anglais firent le « Snort » et les Américains, le « Snorkel ». Non seulement le ,procédé permet de recharger les batteries en immersion presque complète mais, en opérations, Je sous-marin peut utiliser se diesel, conservant ses batteries chargées jusqu’au moment où une approche plus silencieuse s’impose au voisinage de l’objectif.
Aux Etats-Unis, un grand nombre de sous-marins construits pendant la guerre subirent ce qu’on appela une transformation « Guppy ». On rasa leurs superstructures pour diminuer leur résistance à l’eau et, en même temps, réduire leur bruit sous l’eau.
Les coques furent aussi renforcées pour permettre de doubler la capacité des batteries. Des transformations analogues étaient également entreprises dans la marine britannique et les autres marines européennes.
Mais si les Anglais et les Américains étaient assez réticents vis à vis du moteur Walther, les Russes, en revanche, semblent en être très enthousiastes — peut-être parce que beaucoup de la technologie, des ingénieurs faiseurs de plans en même temps qu’une grande quantité de sous-marins à demi-terminés tombèrent entre leurs mains en 1945. Néanmoins, rien ne prouve qu’il reste encore un seul sous-marin Walther en service dans la marine soviétique d’aujourd’hui.
Pour la fin des années 50, la marine britannique était revenue aux moteurs diesel électriques, encore qu’on prétendit que c’étaient les plus silencieux du monde en plongée.
En Amérique, on a beaucoup étudié l’hydrodynamisme de formes telles que celles de la -baleine ou du dauphin. Il en est resulté coque en goutte du sous marin experimental Albacore achevé en 1953.
C’est resté la conception de base pour les sous marins nucleaire americains et anglais . L’une des caracteristique de ces formes port sur le comportement du sous marin en plongée.Au lieu de se pencher à l’extérieur sous l’effet de la barre, il « vire sur l’aile » comme un aéroplane. Autre point remarquable, même avec la propulsion diesel-électrique, l’ Albacore avait une vitesse considérablement augmentée 33 noeuds en plongée contre 14 ou 16 pour les derniers sous-marins conventionnels construits pour l’US Navy aux années 50.
sources : Connaissance de l’Histoire n°3 Hachette 1978
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