lundi 21 septembre 2015, par
La construction d’une voie romaine ne s’arrête pas à la fin du chantier proprement dit. Un ensemble d’aménagements va permettre aux voyageurs de se déplacer dans les meilleures conditions possibles.
Bornes milliaires
À intervalles très réguliers, afin de se repérer dans l’espace, les ingénieurs romains érigent en bordure des viae publicae et vicinales des bornes milliaires. Ce sont des colonnes cylindriques hautes de 2 à 4 m et de 50 à 80 cm de diamètre, avec une base cubique, le tout planté dans le sol à environ 80 cm. Les bornes milliaires n’étaient pas placées, comme les actuelles bornes kilométriques, tous les milles. Elles correspondent plutôt aux panneaux indicateurs placés régulièrement sur les routes pour indiquer la distance jusqu’à la prochaine étape. Sur chaque milliaire, en hauteur (les utilisateurs des milliaires sont montés : cavaliers, cochers…), on retrouve plusieurs inscriptions : le nom de l’empereur qui a ordonné la construction ou la réfection de la voie, sa titulature (ses titres), l’origine du milliaire (s’il a été placé là après les travaux ou après une réparation) et les distances entre l’endroit où ils se trouvent et les villes, gros carrefours routiers ou frontières. Ces distances sont exprimées en milles. Le mille romain, (milia passuum) correspondait à 1 000 pas (en réalité, doubles pas) de 1,48 m, soit 1,480 km.
Certaines voies ont fait l’objet de bornages à différentes époques (la via Domitia par exemple), avec un système de mesure différent. On a donc retrouvé par endroit des séries de plusieurs bornes milliaires.
sources wikipedia
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