jeudi 20 septembre 2007, par
Des renforts étaient en route sous la forme d’un régiment de la S.S. Leibstandarte qui progressait sans rencontrer de résistance en terrain découvert depuis Werchopenje. Rudolf von Ribbentrop, le fils du ministre allemand commandait ce régiment et il raconta plus tard qu’il était parvenu à environ 800 mètres des bois au nord du village lorsque fut lancée une puissante contre-attaque russe.
« Des chars russes de toutes tailles débouchaient de la forêt et se déployaient en ligne pour nous intercepter, dit-il. La visibilité était mauvaise en raison des champs de blé mais il y eut une belle bataille et nous détruisîmes deux de leurs gros canons mobiles avant que la Luftwaffe ne vînt à notre aide. »
Comme le raconta l’un des pilotes allemands : « Au cours de la première attaque, quatre chars explosent sous les coups de marteau de mon canon ; au soir, après quatre autres sorties, le total de mes victoires s’élève à douze ; le mauvais sort est dé., et, avec le Stuka, nous possédons une a qui peut être rapidement utilisée en tous 1 et qui est capable de traiter avec succès quantités formidables de chars soviétique
Cependant, rien ne pouvait vraiment nir à bout des quantités énormes de cl soviétiques. Sur chaque portion du du de bataille, ceux qui étaient détruits ou mobilisés étaient remplacés avec une rapidité qui semblait magique. Les ravita ments étaient continus et « paraissaien venir de nulle part », comme Manstein 1( à Hitler au cours d’une conférence à D major du Führer le 12 juillet.
A ce moment-là la tête de ligne fc viaire fonctionnait encore mais il n’y plus de ravitaillement continu venant c lemagne. L’énorme force avec laqi Manstein et Kluge avaient commencé à taille pour fermer le saillant de Ko avait été réduite de plus de la moitié.
Il y avait une activité continuelle dar ateliers de réparation pour tenter d( mettre en état de combattre les Panth les Tigre qui avaient été récupérés s champ de bataille. Un effort considé était accompli également pour compenser les pertes dues aux attaques aéric contre les trains de munitions, trains c tendait désespérément chaque char mand immobilisé sur le terrain.
Il était maintenant très clair que I avait risqué dans cette bataille beat plus de blindés qu’il ne pouvait se mettre d’en perdre. Bien qu’aucune ne fut encore en vue à Koursk, la cor ture en Europe réclamait la conclusic pide de l’offensive et le transfert des I sur le théâtre occidental. En effet le 12 juillet, les Alliés avaient débarqué en Sicile.
Le moment le plus dramatique de la bataille de Koursk se situe entre le 12 et le 14 juillet. Pendant neuf jours les deux adversaires s’étaient battus comme des boxeurs poids lourd se portant des coups énormes sans parvenir à envoyer l’autre au tapis. Au début de la matinée du 12 juillet, Hoth convoqua ses commandants de corps d’armée et prépara une percée avant que les Soviétiques ne pussent renforcer leurs défenses entre Kruglik et Nowosselowka et rassembler leurs forces.
Il avait reçu des comptes rendus des services de renseignements indiquant que l’extrémité sud de la ligne fortifiée du groupe d’armées sud le long du Donetz et du Mius, entre Taganrog et Stalino, était sous la menace d’une attaque. « Nous allons être nécessaires là-bas, dit-il à Hausser, le commandant du corps de S.S. Terminons-en une bonne fois pour toutes avec l’affaire de Koursk. »
C’étaient là les paroles d’un brave. Il disposait maintenant de 600 chars en ordre de marche : ce serait le fer de lance de l’attaque.
Chaque homme de la 4’ armée était épuisé et les munitions très limitées. Par contre, Vatutin lui, avait reçu de nouveaux matériels, y compris le nouveau canon automoteur de 85 mm SU85 et des troupes fraîches.
Il avait également la 5’ armée blindée toute entière en réserve et prête à l’action. Il n’était pas difficile de dire qui avait l’avantage.
Cette ultime tentative allemande devait recevoir le nom de « Chevauchée de la mort de la 4’ armée de Panzer ».
« C’est une belle journée pour une promenade, dit laconiquement Sepp Dietrich au pilote de son char de commandement. Il ne va pas pleuvoir. »
Il ne plut pas. C’était une journée d’intense chaleur sèche. A l’intérieur des chars régnait une chaleur de four en dépit des systèmes d’aération et de ventilation. La circulation à grande vitesse de véhicules lourds sur des routes sablonneuses soulevait des nuages de poussière qui enpêchaient la Luftwaffe de choisir ses objectifs. Une fois même, selon Dietrich, un T34 et un Panther entrèrent en collision de plein fouet en roulant à travers la poussière.
sources mensuel Connaissance de l’Histoire 1977 1982 Hachette
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