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Saint-Béat, Haute-Garonne, 1849 - Ver­sailles, 1916.

Maréchal de France. Lieute­nant à Bazeilles, en 1870, il sert, de 1893 à 1895, au Niger, au Sénégal et au Tonkin avec le grade de colonel. Joseph Gallieni dépose la reine de Mada­gascar, Ranavalo. Gouverneur général de l’lle océanienne il sait, par son humanité, conquérir le ceeur des Alalgaches et, par ses talents d’administrateur, enrichir le pays.

La limite d’âge atteint le général Gallieni (1913) alors qu’il siège au Conseil de la guerre depuis 1908. Le premier conflit mon­dial lui redonnera les plus grandes responsa­bilités. Le 26 août 1914, il est nommé gou­verneur militaire de Paris.

Au mois de septembre, le général Gallieni mobilise les taxis de la capitale et leur ordonne de transporter les soldats de la VIe armée sur le front des opérations. Cette géniale initiative permettra aux Français d’enfoncer le flanc des troupes allemandes du général Alexander von Kluck, de gagner la bataille de l’Ourcq, de remporter la victoire de la Marne.

Ministre de la Guerre, du 29 octobre 1915 au 16 mars 1916, dans le cabinet Briand, le général Gallieni démissionne deux mois avant sa mort. A titre posthume, la République l’élèvera à la dignité de maréchal de France (1921). On doit à la plume du maréchal Gallieni deux importants ouvrages : Lettres de Mada­gascar et La Pacification de Madagascar