Publicité

Publicité
Publicité

Site collaboratif, dédié à l'histoire. Les mythes, les personnages, les batailles, les équipements militaires. De l'antiquité à l'époque moderne, découvrez l'histoire, commentez et posez vos questions, participez à la vie du site !

Espadrilles et défaitisme

, par

Le 20, Churchill envoya à Wavell un message personnel qui ne laissait aucun doute sur sa pensée : « Ceci doit être absolument clair : j’entends que chaque pouce de terrain soit défendu, chaque pièce détruite pour éviter de tomber entre les mains de l’ennemi et qu’on
n’envisage une capitulation qu’après des combats prolongés dans les ruines de la cité de Singapour. »
Le lendemain, Wavell présenta son plan à Percival, qui le refusa. Il choisit de diviser
l’île (qui mesure environ 32 kilomètres sur
17) en trois secteurs : les Australiens devaient défendre l’ouest, les Anglais de la 18e division,
le nord, et les formations indiennes de réserve, le sud. Le 24, Percival donna l’ordre de se replier sur l’île, si c’était nécessaire, et quatre jours plus tard, fixa cette opération à la nuit du 30 au 31 janvier. Il avertit Wavell : « Considère situation générale comme très grave », et, plus tard : « Situation critique ; l’ennemi a coupé et débordé la majorité des forces sur la côte ouest. Nous allons nous trouver en état d’infériorité sur l’île, à moins de récupérer toutes nos troupes. Notre force aérienne est maintenant tombée à neuf chasseurs... »
La division de la garde impériale de Nishimura avait été jugée peu apte au combat ; mais, tout au long de sa progression sur la côte ouest, elle se montra digne des autres unités nippones. Entre Bakri et Parit Sulong, la division détruisit la quasi-totalité des troupes qu’elle rencontra.
Des renforts arrivaient maintenant à Singapour et, le 22 janvier, 7 000 hommes de la 44e brigade d’infanterie indienne et d’autres formations débarquèrent, suivis deux jours plus tard, par 1 900 Australiens et le gros de la 18e division britannique. Aucune de ces troupes n’eut le temps de s’acclimater ; certains hommes pouvaient à peine marcher. Beaucoup manquaient d’entraînement. La confusion et l’esprit défaitiste qu’ils rencontrèrent à Singapour achevèrent de les démoraliser.


Sources : MajorsTokuji Morimoto et Matsuya Nagao ; Arthur Swinson Historia magazine 1968

Participez à la discussion, apportez des corrections ou compléments d'informations

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

Recherche dans le site

Vous inscrire sur ce site

L’espace privé de ce site est ouvert aux visiteurs, après inscription. Une fois enregistré, vous pourrez consulter les articles en cours de rédaction, proposer des articles et participer à tous les forums.

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.