mardi 1er avril 2008, par
Soudain le ciel s’alluma et un formidable grondement déchira l’air. Plus de mille canons venaient d’ouvrir le feu. Le spectacle était grandiose. Du nord au sud on pouvait voir sur le désert, le scintillement incessant des pièces d’artillerie. Du côté de l’ennemi, vers l’ouest, le ciel s’allumait parfois jaillissement rouge ; alors le brigadier I commandant de l’artillerie du 30’ corps un grognement de satisfaction : une ba ennemie venait de sauter. Puis l’infai se mit en marche. Des tirs de Bofors quaient aux fantassins la direction, e projecteurs, situés derrière, nous dirigeait vers le ciel des fuseaux de lumière qui vaient permettre aux unités de premier lon de se repérer et de savoir quand auraient atteint leurs objectifs. Car les I de repère dans cette partie du désert, é rares.
Vers 23 heures, je revins au P.C. Je que nous ne pourrions rien apprendre téressant avant plusieurs heures. Je fis un somme d’une heure ou deux en attendant d’être réveillé pour entendre les premiers rapports. En fermant les yeux, je me plein d’espoir et de confiance, mais ne me vint à aucun moment, que l’offensive que nous venions de déclencher pourrait nous conduire aux portes de Carthage.
Bien que la bataille d’El-Alamein n’eût pas l’ampleur de certaines autres grandes batailles de la guerre, elle fut tout de même très importante pour plusieurs raisons. D’abord elle marqua un renversement de la fortune au profit de la Grande-Bretagne ; cette victoire survint comme un événement sans prix après toute une série de défaites déprimantes. En second lieu, elle eut pour effet de stimuler le moral des Britanniques, qui en avait besoin, en prouvant à nos forces armées qu’avec des armements convenables et un commandement à la hauteur, lis pouvaient battre les Allemands. Enfin elle inspira à toute la nation une grande confiance dans la victoire finale.
Ce fut, du moins, la plus grande bataille du Moyen-Orient et les combats qui se déroulèrent sur ces vastes étendues de sable, turent parmi les plus acharnés de la guerre. Montgomery garda toujours l’initiative et resta constamment confiant dans la victoire, confiance que partagèrent tous nos combattants. Sans vouloir entrer dans les détails, je one bornerai à rappeler le déroulement général de la bataille.
L’attaque du 30’ corps dans la nuit du 23 au 24 octobre comportait l’engagement de quatre divisions sur un front de 10 à 11 km, limité au nord par la colline du Tell-el-Eisa et au sud par une ligne de dunes : Miteiriya Ridge.
Trois points sont à souligner en ce qui concerne les forces en présence :
• Les 94’ division légère et 164’ D.I. allemandes défendaient le secteur vital couvrant la route côtière.
• Le DAK (Deutscher Afrika Korps) constituait la réserve blindée, répartie en deux masses au nord et au sud.
A droite du 30’ corps, une brigade de la 9eme D.I. australienne menait une action de diversion entre le Tell-el-Eisa et la mer ; ceci, lié au débarquement simulé plus à l’ouest, ne pouvait que préoccuper l’adversaire.. A gauche du 30’ corps, la 4’ D.I. indienne menait une action de couverture à partir de Ruweisat Ridge. Derrière le 30’ corps enfin, les unités de tête des ire et 10’ D.B. (10’ corps) se mettaient en marche à 2 heures du matin.
sources :collection : Les documents de l’histoire n°10 "La guerre du desert" ed Hachette 1977 article du Major-général Sir Francis de Guingand
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