mercredi 19 septembre 2007, par
Durant leur courte histoire, les forces aéroportées du monde entier se sont taillé à juste titre une réputation de troupes d’élite, et la part de cette réputation qui est due à des opérations défensives exécutées dans les pires conditions qu’on puisse rencontrer n’est pas mince. Tels furent les efforts magnifiques déployés à Cassino par la 1ere Div. Para allemande et à Arnhem par la 1ere Div. aéroportée britannique.
Unités d’élite, confiantes en leur propre supériorité, les troupes aéroportées, au cours de la deuxième guerre mondiale, paraissait capables d’exploits dépassant leurs possibilités réelles, particulièrement en cas d’opérations défensives quand tout semblait perdu ; c’est ainsi que l’épopée que fut la résistance de la 101’ Div. aéroportée américaine à Bastogne mérite sans conteste de trouver place parmi les hauts faits des troupes aéroportées.
A la fin de 1944, les armées allemandes étaient prises entre deux feux : à l’Est, les Soviétiques, nombreux et bien équipés, se forçaient un chemin vers le centre de l’Allemane, tandis qu’à l’Ouest les Alliés poussaient vers la dernière ligne de défense ennemie : le Rhin. Aventureux comme toujours, Hitler, refusant d’entendre parler de capitulation, décida de jouer tout sur un dernier coup contre les Alliés occidentaux. Les dernières grandes formations blindées allemandes, abondamment renforcées, devaient être concentrées en secret dans les Ardennes, d’où elles devaient s’élancer en direction d’Anvers, fun des ports de ravitaillement alliés les plus importants. Les forces alliées ayant été à nou%eau coupées en deux, comme en 1940, les troupes isolées au nord du corridor tracé par les Allemands seraient ensuite détruites. Le plan était d’une ambition touchant à la folie, niais si tout avait bien marché, les Alliés auraient été rudement secoués. Le succès de l’opération qui allait devenir la « Bataille des Ardennes » dépendait entièrement de trois facteurs : une percée initiale rapide, la capture immédiate des grands dépôts d’essence alliés et des noeuds de communications situés entre Saint-Vith au nord et Bastogne au sud, et ensuite l’élargissement de la brèche afin que les forces allemandes nécessaires puissent déferler à travers la Belgique.
Aucune de ces conditions ne devait être réalisée, et ce fut la brillante défense de Bastogne par la 101e Div. aéroportée qui coûta aux Allemands la seconde.
L’offensive allemande, qui fut lancée par huit Panzer-divisionen des 6e S.S. et 5e Panzerarmées, enfonça les faibles défenses américaines le 16 décembre 1944. Les services de renseignements alliés n’avaient pas cru, en général, à la possibilité d’une grande offensive allemande, particulièrement dans les Ardennes, et le secteur n’était tenu que par des formations de valeur médiocre et par des unités se refaisant des efforts consentis au cours des offensives alliées antérieures.
L’inefficacité des défenses qui étaient pauvres en armes lourdes permit initialement aux Allemands de faire de rapides progrès. Au cours de ces terribles premières heures, seules la défense opiniâtre du 5e corps américain au nord et de la 4’ Div. d’Inf. américaine empêchèrent les Allemands d’élargir la brèche comme ils l’avaient espéré.
sources mensuel Connaissance de l’Histoire 1977 1982 Hachette
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