lundi 29 juin 2015, par
L’aviso est à l’origine un navire de guerre, rapide et de faible tonnage (brick, cotre, goélette), qui servait de liaison pour le commandement ou à assurer les communications entre les divers bâtiments et la terre. C’est l’abréviation de l’expression espagnole barca de aviso. En français, il existe les termes bâtiment d’avis ou navire d’avis, mais ils ne sont pas utilisés de nos jours.
Avec la disparition de la marine à voile et avant l’usage généralisé de la radio, le terme est resté pour désigner un bâtiment rapide de taille moyenne (celle d’un torpilleur par exemple) utilisé pour ces mêmes fonctions de communications entre escadres ou avec la terre. Puis il a été utilisé dans la Marine nationale française pour désigner un bâtiment stationnaire outre-mer : les avisos coloniaux, puis les avisos escorteurs.
Le terme aviso désigne aujourd’hui, une classe de petite corvette à vocation généraliste anti-sous-marine et anti-navires. La classification OTAN est celle d’une frégate (FF ou FFG et numéro de coque précédé d’un F). Le terme tombe aujourd’hui en désuétude.
La Marine nationale française a mis en service plusieurs classes d’avisos :
les trente avisos de la classe Arras à la fin de la Première Guerre mondiale,
les neuf avisos coloniaux de la classe Bougainville de 1932 à 1958,
les treize avisos dragueurs de la classe Élan de 1938 à 1963,
les six avisos de la classe Chamois de 1938 à 1966,
les neuf avisos-escorteurs de la classe Commandant Rivière de 1962 à 1996,
les dix-sept avisos type A69 de la classe d’Estienne d’Orves de 1976 à 2012, date à laquelle les neuf encore en service seront déclassés « aviso » et reclassés « patrouilleur hauturier ».
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