vendredi 13 avril 2007, par
hoplite (en grec ancien / hoplítês, / hóplon « arme » ; l’h français n’est pas « aspiré ») est un soldat lourdement armé, par opposition au (gumnếs, francisé en gymnète) et au ψιλός (psilós), armés légèrement.
Un hoplite porte :
* un casque (κράνος / krános)
* une cuirasse (θώραξ / thốrax)
* des cnémides (κνημῖδες / knêmĩdes)
* un bouclier (ἀσπίς / aspís)
* une lance (δόρυ / dóry)
* une épée (ξίφος / xíphos)
Le poids total de l’équipement avoisine les 35 kg.
Les hoplites constituent l’infanterie lourde des cités grecques antiques, formée de citoyens qui ne pouvaient subvenir à l’entretien d’un cheval, mais qui avaient les moyens de s’équiper d’une armure et de subvenir aux besoins de leur famille lorsqu’ils étaient en campagne.
Histoire
Les hoplites combattaient en phalange, formation qui se répandit dans toute la Grèce probablement de 700 à 650 av. J.-C.. Cette datation traditionnelle se fonde sur un passage de la Politique d’Aristote évoquant le remplacement des combattants à cheval par la phalange hoplitique. Elle s’appuie également sur l’absence de description de combats de masse dans Homère. Or l’Iliade décrit bien des affrontements de nature hoplitique : faut-il considérer les passages comme interpolés ? Il est certain que des évolutions ont eu lieu à cette époque dans l’armement. La cuirasse a été modifiée, le bouclier s’est vu adjoindre une seconde courroie, permettant une meilleure prise. Cependant, certaines de ces améliorations remontent au VIIIe siècle av. J.-C. : ainsi, la tombe renfermant la « cuirasse d’Argos » est datée de 720.
Les représentations graphiques de la guerre, par exemple sur la céramique géométrique, ne sont pas nécessairement concluantes : la représentation de duels résulte aussi d’une convention symbolisant une bataille entière comme l’affrontement de quelques-uns. Inversement, le Vase aux Guerriers de Mycènes, daté de 1120, montre des files de fantassins lourds armés de boucliers ronds et échancrés, et portant des cuirasses de cuir et de métal.
Le passage d’Aristote est donc sans doute plus révélateur d’une évolution politique intervenue dans les cités du VIIe siècle av. J.-C.. En effet, l’incorporation de non-nobles dans les hoplites, et l’entraînement régulier requis pour pouvoir effectuer des manœuvres en formation donne à la classe moyenne un sens de cohésion qui eut d’importantes conséquences politiques : les chevaliers, Hippeis (Ἱππείς), perdent leur prestige et les hoplites, au rôle désormais décisif dans les batailles, réclament un rôle plus grand dans le gouvernement. Puisque cette classe sociale participe désormais à la défense de la cité, elle a logiquement la parole lorsqu’il s’agit de partir en guerre. De plus, la solidarité née lors des combats et des campagnes perdure lors des débats politiques. Elle l’acquiert également pour d’autres domaines de la vie politique dans les cités démocratiques.
L’armure des hoplites se répand jusqu’en Étrurie et à Rome vers la fin du VIIe siècle av. J.-C.
sources wikipedia
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Messages et commentaires
1. hoplite , 13 avril 2012, 00:13
Bonsoir,
Je trouve l’article tres interessant neanmoin il me semble que certaine categorie d’hoplites n’etait pas si lourdement armé (pas de cuirasse et un bouclier reduit je croit)
pouvez vous aussi nous preciser les grandes categorie (je pense nottement au sparte les plus connus d’apres moi) ?
Et peut etre, pourquoi pas nous en apprendre un peu plus sur les difference entre les grecs, macedonien etc...
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