vendredi 21 septembre 2007, par
Type : char de combat.
Equipage : 5 hommes.
Armement : Ausf A, B. C et D. un canon de 3,7 cm Kwk L/45 2 mitrailleuses MG34 de 7.92 mm coaxiales, une,, MG34 de coque de 7.92 mm ; Aust E. F. G et H un canon de 5 cm Kwk 39 L/42. une coaxiale MG34 de 7,92 mm, une MG34 de coque de 7.92 mm ; AusfJ et L un canon de 5 cm Kwk 39 L/60, une MG34 de 7,92 mm coaxiale, une MG34 de coque de 7.92 mm, Ausf M et N un canon de 7,5 cm KwK L/24. une MG34 de 7,92 mm coaxiale, une MG34 de coque de 7,92 mm.
Blindage : Ausf A. B et C minimum 14,5 mm, maximum 90 mm Ausf D à G : minimum 30 mm, maximum 90 mm. Ausf H à N : minimum 30 mm, maximum 80 mm mais souvent dotés de blindage espacés
Dimensions :
longueur : Auxf A et B : 5,7m ; Ausf D à G : 5,4m. Ausf H. 5,52 m ; Ausf J à N : 6,4 m.
Largeur : Ausf A a C : 2,8 m : Ausf D à G : 2,9 m ; Ausf H à N : 2,95 m.
Hauteur : Ausf A : 2,35 m ; Ausf B et C : 2.55 m ; Ausf D à G:2,4 m t Ausf H à N : 25 m.
Poids : Ausf A à C. 15t : Ausf D et E : 19.4t : Aust F et G
0 3 t, Ausf H 21,6 t ; Auxf J a N 22.3 t.
Pression au sol : Aust A a C 0,973 kg/cm2 Aust D 090 kg/cm2 Aust E et Aust H a N 095 kg/cm2 Ausf F et G 0199 kg/cm2
Puissance massique : Ausf A à C 15 58 ch/t Ausf 16,75 chat ; Aust E et de H à N 15.71 ch/t Aust F et G 15 ch/t
Moteur : Ausf A à C Maybach HC 108 V-12 en ligne a essence refroidi par eau. développant 230 ch a 2 600 tr/mn : Ausf D’ Maybach HL 120 TR developpant 320 cf, a 3 000 tr/mn, Ausf E a N Maybach HL 120 TRM devellopant 300 ch a 3 000 tr/mn
Performances : vitesse sur route Ausf A a C 32 km/h. Ausf E a N 40 km/h
vitesse en tout-terrain tous modelés 18 km/h. Ausf A a C. 150 km Aust D 165 km_ Aust E à N. 175 km
obstacle vertical. tous modeles 06 m
coupure franche Aust A à G 2.3 m : gue Aust A a G 08m Aust L à N 1.3m,
pente 30%
Temps de service : dans l’armée allemande de 1939 a 1945 Egalement employé par l’Espagne et la Turque
En 1935. les Allemands avaient pris suffisamment d’expérience grâce à la fabrication des petits chars de l’époque pour s’atteler aux spécifications de leurs chars de combat principaux. L’objectif, déterminé par le général Guderian, était d’arriver à deux types de base, le premier montant un canon à haute vitesse initiale pour les missions antichar, cette arme soutenue par des mitrailleuses, et le second, un char d’appui pour le premier, montant un canon de fort calibre capable d’utiliser une munition HE à hautes performances. Ces engins équiperaient les bataillons blindés dans la proportion de trois compagnies du premier type pour une compagnie de chars d’appui.
Le PzKpfw III était le premier de ces deux véhicules et à l’origine, l’armement devait consister en un canon de 5 cm à haute vitesse initiale. Mais comme l’infanterie recevait à ce moment l’antichar de 37 mm, on jugea qu’une saine standardisation imposait de doter les chars de la même pièce.
Cependant, la cuve de tourelle gardait les mêmes dimensions pour loger par la suite un canon de plus fort calibre ; c’était un facteur d’une importance considérable. En effet, il ne fait aucun doute qu’elle allongea la carrière du PzKpfw III d’au moins deux ans car, avec une tourelle aussi petite que celle du Matilda, par exemple. l’installation d’un canon plus conséquent eût été impossible et le char aurait disparu du champ de bataille dès 1943. La spécification voulait réduire le poids a 15 t mais l’industrie n’y parvint jamais et la limite supérieure dut être fixée à 24 t ; au-delà, les ponts routiers d’Allemagne n’auraient pu porter le char.
Les premiers prototypes apparurent en 1936 et DaimlerBenz fut choisi comme maître d’oeuvre.
Les Ausführungen A, B, C et D furent tous conçus pendant la période de développement construits en nombre relativement restreint et tous essayés pour vérifier les divers aspects du dessin. LAusf E devint le modèle de série et fut adopté en septembre 1939 sous la désignation de Panzerkampfwagen (3,7 cm) (SdKfz 141).
La fabrication fut confiée à plusieurs sociétés, dont aucune n’avait la moindre expérience dans la production en masse de blindés - une lacune qui allait se payer par la suite.
Les PzKpfw III Ausf E formèrent dès ce moment l’ossature des divisions blindées de la Wehrmacht Pour l’invasion de la Pologne, 98 engins étaient disponibles et 350 prirentpart à la bataille de France. en mai 1940. Ces chars étaient, en majorité, des Ausf E mais un certain nombre de versions antérieures restaient en service.
Sur tous les Ausführungen, l’organisation du véhicule tenait compte du facteur humain. Chaque membre de l’équipage disposait de l’espace nécessaire à son travail et la coupole proéminente, « en poubelle » à l’arrière de la tourelle, offrait au chef de char un excellent champ de vision.
Le chauffeur pouvait compter sur l’assistance d’une boîte de vitesses à commande présélective qui lui donnait dix vitesses avant et une vitesse arrière. Malgré sa relative complication et la difficulté de son entretien, la boîte permettait un changement de vitesses aisé. et rendait la conduite beaucoup moins fatigante que sur beaucoup de chars contemporains. Avec ses 320 ch, le moteur Maybach n’était pas précisément généreux mais se montrait à la hauteur de sa tâche et les performances en tout-terrain étaient suffisantes. Il n’empêche que le char ne donna pas entière satisfaction au combat. Le 3,7 cm ne parvint pas a perforer le blindage des chars d’infanterie britanniques en France et les 30 mm de ses propres plaques frontales ne pouvaient arrêter un obus de 2 livres. La même situation se répéta en Afrique du Nord, à l’époque où le PzKpfw Iii se retrouva dans les rangs de l’Afrika Korps mais. dès les derniers jours de 1939, un nouveau canon Krupp de 5 cm avait été produit en toute hâte pour équiper les Ausf E à H, Cette pièce n’était pas une réussite complète car sa vitesse initiale était trop faible mais la munition HE était efficace et la portée surpassait celle du 2-livres britannique. L’emport en munitions était de 99 coups de 5 cm et 2 000 coups de 7,92 mm.
A partir de cette année 1939. un programme d’amélioration permanente fut appliqué au PzKpfw I11. L’Aue H comportait un complément de blindage boulonné sur la coque et la tourelle : les chenilles étaient plus larges pour mieux supporter l’excédent de poids. Trop complexe.
la boîte à dix vitesses fut remplacée par un changement à commande manuelle plus simple, à six vitesses. Les modèles antérieurs furent réadaptés à certaines de ces modifications. L’année 1941 vit près de 1 500 PzKpfw III en service et le char connut de grands succès pendant les premières offensives en Russie. Mais les T-34 et les KV se riaient du 5 cm à basse vitesse initiale et la Wehrmacht lança en catastrophe la fabrication d’une pièce a plus grand pouvoir perforant.
Toutefois. cette nouvelle arme réagit mal aux conditions du combat sur le front de l’Est tout en donnant de bons résultats dans le désert. Les versions améliorées du PzKpfw III se succédèrent alors à un, rythme accéléré. Mais la production n’atteignit pas le chiffre, prévu ( elle n’allait d’ailleurs jamais l’atteindre) ; aussi, la version J, qui emportait 78 coups de 5 cm, se voulait-elle un engin plus facile à fabriquer, pourvue par ailleurs d’un blindage plus efficace. L’Ausf M fit un pas de plus dans la voie de la simplification, supprimant de nombreux détails tels que certaines écoutilles et meurtrières.
Quelque 2 600 unités sortirent d’usine en 1943 mais le char se démodait déjà. Aussi lAusf N montait-il un 7,5 cm a basse vitesse initiale pour offrir l’appui de ses obus brisants aux bataillons de chars lourds. Sur cette version. l’emport en munitions était de 64 coups de 7,5 cm et 3 450 coups de 7,92 mm.
sources l’encyclopedie des blindés ed. Elsevier Séquoia 1978
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Derniers commentaires
par ZIELINSKI Richard
par Kiyo
par Marc
par Marc
par Marc
par Marc
par vikings76
par Marie
par philou412
par Gueherec